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  • Auteurs: Jacques Orbières
  • Auteurs: Louis Dorey
  • Auteurs: Marguerite Soleillant
Le petit prisonnier (Louis Dorey) - Les livres roses pour la jeunesse N° 228
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N° 228 - Le petit prisonnier (Louis Dorey)

9,90 €
12 Gravures Extrait : Joseph Chryset Prisonnier de Guerre à onze ans I - LA REVUE DES BRANDEBOURGEOIS Un matin du mois d'août 1914, par les rues du bourg picard, une vingtaine de uhlans trottaient la lance en main. De leurs brebis rousses sortaient des commandements rauques. « Rentez chez vous ! Ouvrez les portes ! Fermez les fenêtres ! » Et les pointes des lances venaient piquer les vieilles gens qui ne se garaient pas assez vite. Les Saxons suivaient les uhlans, et ceux-là pillaient méthodiquement : lard, poulets, brebis, tout leur était bon. Des caves bourgeoises les officiers se faisaient apporter les grands crus de Bourgogne et de Bordeaux. Le gros vin et le cidre picard suffisaient pour les hommes. Le pays épuisé, les régiments allemands passèrent sans s'arrêter. « Nach Paris ! Nach Paris ! » (à Paris ! à Paris !). Et le flot coulait comme une source intarissable…

Corinne l'aventureuse (Marguerite Soleillant)

12,00 €
Extrait : Chapitre I : LA MAISON DES BRODEUSES Sous le feuillage d'un grand frêne, à l'écart du village, il y avait la maison des brodeuses. Elle était petite cette maison et basse sous son toit de tuiles brunes où des plaques de mousse posaient leur éclat d'or. A côté de la porte une large fenêtre brillait de tous ses carreaux, derrière un pot de géranium en fleurs. Dans le pignon, sur le rebord de l'autre fenêtre plus étroite, était posée une cage de chardonnerets. Les chardonnerets pépiaient dans leur prison ; le vent chantait aux branches du frêne. Le soleil marquait 5 heures au-dessus de la montagne. La porte s'ouvrit. Menue dans sa robe de bure bien froncée à la taille, un pli d'inquiétude au front, une vieille femme s'avança sur la marche du seuil. Elle abrita  ses yeux avec sa main pour fouiller du regard le chemin montant entre les murettes de pierre où couraient des lézards. « Je ne la vois pas revenir, dit-elle, rentrant dans la maison. — Il n'est pas encore tard, grand-mère, » répondit une fillette, assise devant un métier à broder, près de la fenêtre. « Il n'est pas tard, mais elle sait bien que nous avons du travail et qu'il faudrait t'aider, et que mes pauvres yeux ne voient plus pour enfiler des aiguilles. Ah! si je ne t'avais pas pour me consoler, Eléonore !… »

N° 1145 - Le bonheur par le devoir (Jacques Orbières)

3,74 €
Extrait : — Alors, c'est dit, Paul, tu quittes tantôt ton agence d'où j'ai tant de mal à te sortir, et tu me consacres cette belle après-midi. Et coquette, gentille, Louise posait ses deux mains sur les épaules de son mari, certaine qu'il accepterait. Paul Berliet sourit à sa femme et fit enfin oui de la tête. Louise battit des mains. — Bravo !… La belle journée !… Nous irons ensemble faire un grand tour au Bois, comme deux amoureux. Vite, je m'habille. Paul quitta le fauteuil où il était assis et se promena un instant, le front barré par ses réflexions, tandis que sa femme, légère comme un oiseau, disparaissait du salon. Elle y revint un moment après, ayant fait rapidement sa toilette pour sortir. Elle était charmante, simple, pleine d'élégance et de goût. Paul la contempla un instant, puis ouvrit ses bras et la serra tendrement contre lui. — Ma chère, chère Louise ! murmura-t-il…
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