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  • Auteurs: Isabel Sharpe
  • Auteurs: Jacques Orbières
  • Auteurs: René Duchesne

N° 1138 - Parfait, moi ? (Isabel Sharpe)

2,56 €
Il allait devoir changer de métier… Ou alors, renoncer à voir Rosemary… En manque de sommeil, la tête dans les mains, pas rasé depuis trois jours, Jordan Phillips venait de faire ce constat désolant. Car Jordan avait un problème. Un blocage. Grave pour le jeune auteur à succès qu'il était. Chaque fois qu'il tombait amoureux, l'inspiration le désertait ; il ne pouvait plus écrire une ligne ! Or, en ce moment, il n'était pas seulement amoureux : il était raide dingue de Rosemary. Elle avait bien réussi son coup, la sorcière ! A force de lui susurrer à l'oreille qu'il était le plus merveilleux, le plus parfait, le plus beau, le plus tout, elle l'avait ferré et il ne pouvait plus se passer d'elle. Seulement, il ne pouvait pas non plus se passer d'écrire. Il aimait trop cela. Mais il pouvait encore moins risquer de perdre la tête à force de s'enfoncer dans ses contradictions. Donc, il allait devoir renoncer à Rosemary… Ou alors, changer de métier…

N° 1295 - La fille du désert (René Duchesne)

3,56 €
Extrait : Alger, généralement des plus calmes avant le crépuscule, avait ce jour-là ses rues principales envahies par une foule surexcitée qui se massait çà et là devant chaque magasin, chaque grand hôtel, pour lire l'affiche bariolée fraîchement collée aux murs. « Société des Amis de l'Afrique du Nord. A l'occasion de l'Exposition internationale de Paris… Un grand concours est offert…» …

N° 1145 - Le bonheur par le devoir (Jacques Orbières)

3,74 €
Extrait : — Alors, c'est dit, Paul, tu quittes tantôt ton agence d'où j'ai tant de mal à te sortir, et tu me consacres cette belle après-midi. Et coquette, gentille, Louise posait ses deux mains sur les épaules de son mari, certaine qu'il accepterait. Paul Berliet sourit à sa femme et fit enfin oui de la tête. Louise battit des mains. — Bravo !… La belle journée !… Nous irons ensemble faire un grand tour au Bois, comme deux amoureux. Vite, je m'habille. Paul quitta le fauteuil où il était assis et se promena un instant, le front barré par ses réflexions, tandis que sa femme, légère comme un oiseau, disparaissait du salon. Elle y revint un moment après, ayant fait rapidement sa toilette pour sortir. Elle était charmante, simple, pleine d'élégance et de goût. Paul la contempla un instant, puis ouvrit ses bras et la serra tendrement contre lui. — Ma chère, chère Louise ! murmura-t-il…
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