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  • Auteurs: Jean-Claude Deret
  • Auteurs: Marie de Wailly
Thierry La Fronde : Les Chevaliers de Sologne (Jean-Claude Deret) - Bibliothèque verte - Hachette
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Thierry La Fronde : Les Chevaliers de Sologne (Jean-Claude Deret)

12,00 €
Le choc des armes, le hennissement des chevaux, les cris des combattants, les râles des blessés troublaient la paix des collines. Thierry était à la fois emporté par sa fougue, exalté par l'ardeur de la bataille et envahi d'une profonde tristesse. Ces hommes qui s'affrontaient avec un courage identique étaient souvent parents. Dans les deux camps, les nobles chevaliers parlaient français. Et jamais Thierry de Janville n'avait mieux compris à quel point cette guerre était atroce, stupide. Mais il avait juré fidélité à son roi, à son duc. Il lui fallait se battre... Et, sans relâche, son bras faisait tournoyer la fronde, cette arme de villageois qui lui avait valu un surnom qu'il portait avec fierté, comme un titre de noblesse.

N° 42 - Vers l'amour... (Marie de Wailly)

6,00 €
Extrait : Une foule énorme se portait vers l'aérodrome du Bourget. Les taxis et les autocars, bondés à craquer, déversaient leurs grappes humaines au milieu de la cohue et la foule, heurtée, bousculée, riait sans une parole de mauvaise humeur, sans un geste de colère, heureuse, exubérante, ne songeant qu'à une seule chose : avancer… se bien placer… Un cordon de police, constitué par un régiment d'aviation, la repoussait doucement mais elle revenait à la charge avec tant de gaîté, tant d'entrain que les soldats souriants cédaient un peu de terrain et des voix perçantes de femmes criaient : — Bravo… vive l'armée !… A ces cris isolés s'en joignait un autre unanime, vibrant, formidable : — Vive Pierre Defresne !… C'était le héros attendu… l'as… l'enfant chéri du public…

N° 22 - Au coeur profond de la forêt (Marie de Wailly)

9,00 €
Extrait préface : Il y avait une fois, une immense étendue boisée qu'on appelait : la Forêt d'Argent. La brise la plus légère faisait frissonner le feuillage de ses trembles ; ses saules au duvet pâle et soyeux se miraient dans l'eau limpide des sources et ses bouleaux, à la blanche écorce brillante, élevaient leur tête altière vers le ciel. La Forêt d'Argent couvrait tout un coteau montant de la plaine et retournant à la vallée. A son sommet le plus escarpé se dressaient de très hauts murs de pierre grise que la végétation grimpante et luxuriante des grands bois avait pris d'assaut. Leur air rébarbatif se cachait derrière le sourire vert des feuilles et l'appel timide des fleurs. Si, trompé par leur joliesse mutine et la douceur grave de leur vêtement, on voulait connaître leur secret, on se heurtait à une porte aux épaisses ferrures, aux panneaux hérissés de clous, à la lourde serrure. Un judas minuscule permettait de parlementer de l'intérieur. Une chaîne, de la grosseur du poignet, pendait à droite de la porte dans une niche de pierre encapuchonnée de verdure. Cette chaîne était attachée à une cloche de bronze dont chaque vibration réveillait les échos endormis de la Forêt d'Argent…
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