Accueil

Accueil

Il y a 2 produits.

Affichage 1-2 de 2 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Anne Marie Winston
  • Auteurs: Jean Vignaud

N° 1115 - Le bonheur pour contrat (Anne Marie Winston)

2,56 €
Jillian allait devoir tenir six mois… Six mois aux côtés de Dax, cela lui paraissait un enfer, aujourd'hui ! Et elle se souvint avec tristesse et colère de l'époque radieuse où une seule seconde auprès de Dax lui semblait une éternité de bonheur… Entre-temps, ils étaient devenus des ennemis : Dax la détestait pour une trahison qu'elle n'avait pourtant pas commise, et elle-même lui en voulait terriblement de ne pas avoir su lui faire confiance. A présent, il venait de trouver un nouveau moyen de la faire souffrir : l'épouser, en échange de la remise à flot de l'entreprise familiale. Si elle refusait, il expulsait, licenciait tout le monde. Devant tant de rage, Jillian n'avait pu qu'accepter, en apportant, toutefois, sa patte au contrat : le mariage ne durerait que le temps de redresser la situation financière - c'est-à-dire, au plus, six mois.

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire