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  • Auteurs: Françoise Laurent
  • Auteurs: Jean Vignaud

Perds pas la tête, mamie ! (Françoise Laurent)

3,25 €
Joséphine, la mamie d'Antoine, fait des choses étranges : elle perd régulièrement des objets, verse des verres de lessive à la place du sirop, arrose les bibelots de la cheminée… — Elle doit aller à l'hôpital, disent les parents d'Antoine. Mais lui n'est pas de cet avis. À qui récitera-t-il ses leçons ? Qui l'aidera pour ses devoirs ? Joséphine est si patiente, si compréhensive ! Antoine décide donc de s'enfuir avec sa grand-mère. Il connaît une maison inhabitée dans un village perdu de Haute-Saône. Mais une grand-mère qui retombe en enfance, ce n'est pas de tout repos. Surtout lorsqu'elle est accompagnée d'un chat noir et d'un rat blanc. Et qui est cette Antoinette dont elle parle sans cesse ? Dès 9 ans.

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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