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  • Auteurs: Frances Burnett
  • Auteurs: Jean Vignaud

N° 465 - Le petit lord Fauntleroy (Frances Burnett)

9,00 €
Un des plus jolis ouvrages dont on puisse offrir la lecture aux jeunes enfants de 8 à 12 ans et qui ne déplaira pas aux moins jeunes. Un petit garçon, élevé en Amérique par sa maman veuve, se fait, par sa gentillesse, des amis dans des milieux très divers. Il mène une vie simple, guidé par sa maman qu'il adore et qui cherche à lui former un coeur droit et franc. Mais le jeune Cédric est appelé brusquement en Angleterre chez son grand-père paternel, un vieux lord orgueilleux et dur, mal disposé envers sa belle-fille qu'il méprise sans la connaître. Le récit est charmant et met en scène des personnages pittoresques décrits d'amusante façon. A travers l'interprétation française perce l'humour anglais qui accroît l'attrait de cette lecture, qui peut être offerte aussi bien aux filles qu'aux garçons. L'auteur a su donner à son oeuvre un rôle moralisateur dont les lecteurs bénéficieront sans s'en douter, tant l'exaltation des bons sentiments est faite avec bonne humeur et discrétion. G. F. de 8 à 12 ans.

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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