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  • Auteurs: Gary Paulsen
  • Auteurs: Jean Vignaud

L'homme aux peaux de renards (Gary Paulsen)

3,50 €
Lorsqu'on est surpris dans une tempête de neige à la nuit tombante en pleine forêt, à des dizaines de kilomètres du village le plus proche, la vue d'une cabane au milieu d'une clairière, avec une cheminée qui fume, a quelque chose de providentiel ! Malgré tout, ce fut avec une certaine appréhension que je frappai ce soir-là à la porte de l'homme aux peaux de renards. Que pouvait bien avoir à cacher l'occupant de cette cabane pour vivre si loin de la civilisation ? Le secret de l'homme aux peaux de renards, je n'allais pas tarder à le découvrir. Dès qu'il m'ouvrit, j'eus un mouvement de recul et faillis repartir en courant dans le blizzard. J'ai mis du temps à m'y faire, à son secret. Mais je n'ai pas eu à le regretter, car il devait changer ma vie…

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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