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  • Auteurs: Jean Vignaud
  • Auteurs: Judy Chard
L'Ensorceleuse d'après le roman de Judy Chard - BS Lecture 3077
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N° 3077 - L'Ensorceleuse d'après le roman de Judy Chard

3,75 €
Extrait : Par la suite, Laureen regretta de ne pas avoir regardé plus attentivement Rose et Larry, de ne pas leur avoir parlé de choses plus intéressantes, de ne pas les avoir embrassés encore une fois. On ne prévoit jamais… Son adieu banal était pourtant le dernier, puisqu'elle ne devait plus les revoir vivants ! La semaine précédente, avant de quitter Londres pour retrouver leur chère vieille maison du Devon, sur la côte ouest de l'Angleterre, Rose et Larry avaient dîné chez Laureen dans le minuscule appartement situé juste au-dessus de sa boutique de fleuriste, dans Regent Street. Ils étaient partis de bonne heure. Pourquoi l'averse qui succédait à une longue période de sécheresse avait-elle transformé leur route goudronnée en patinoire meurtrière ? Les policiers s'étaient montrés aussi gentils que possible en venant annoncer à la jeune fille la terrible nouvelle : sa soeur Rose et Larry, son mari, tués sur le coup. Leur voiture avait dérapé et défoncé le parapet d'un pont pour s'écraser dix mètres plus bas sur la voie ferrée qui passait dessous…

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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