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  • Auteurs: Jean Vignaud
  • Auteurs: Lisa Bresner
Contes chinois : Le Bouvier et la Tisserande - Collection Maximax - L'école des loisirs
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Contes chinois : Le Bouvier et la Tisserande (Lisa Bresner)

2,96 €
« Quand tu rencontreras ta future épouse, elle portera aux pieds de très jolis chaussons brodés, sur l'un on verra le dessin d'un dragon et sur l'autre celui d'un phénix. » Voilà ce que le buffle a annoncé à son jeune maître, le bouvier. Alors, pour épouser la jeune fille aux chaussons brodés, le bouvier va affronter mille dangers et même la jalousie de la très cruelle Jade de Printemps. Mais dans la Chine des Contes, rien ne peut séparer des amoureux, et s'il le faut, ils deviennent étoile ou oiseau. Dans la Chine des Contes, les juges peignent parfois de très beaux éventails et savent faire parler les rochers. Les questions d'un enfant font pâlir de fatigue le très sage Confucius. Et malheur à celui qui essaie de faire mentir le gros Livre des Mariages où est consigné le destin de chaque garçon et de chaque fille. Table : Le Bouvier et la Tisserande Les éventails de Su Dongpo Le juge interroge un rocher Inséparables Le jeune maître de Confucius Notre Cher Âne Le vieil homme de la lune

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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