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  • Auteurs: Jean Vignaud
  • Auteurs: Lucille Kallen

N° 3367 - La femme blessée (Régine Andry) - Greenfield connaît la musique (Lucille Kallen)

4,50 €
Encarts BS Lecture 3367 à détacher La femme blessée , une nouvelle inédite de Régine Andry Le romancier Olivier Perrin a bien des soucis. Son dernier livre n'a pas eu autant de succès que les précédents. Il en est profondément affecté. Juste à ce moment-là, Claire, sa femme, lui annonce une nouvelle fantastique : le roman qu'elle a écrit de son côté doit être publié prochainement. Les voici donc rivaux. Claire ne va-t-elle pas devenir à son tour une romancière à la mode ? Olivier est amer, déçu, un peu jaloux. Il prend ombrage de ce succès, ne s'intéresse pas à cette carrière de sa femme qui est brusquement demandée par la radio et la télévision. Il prétexte même un voyage d'affaires et part pour je Jura où il retrouve une amie de jeunesse. C'est le début d'une palpitante aventure qui va brusquement chambouler l'existence de ce couple si uni et que Régine Andry nous raconte avec son talent habituel. Greenfield connaît la musique d'après le roman policier de Lucille Kallen.

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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