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  • Auteurs: Jean Vignaud
  • Auteurs: Olaf Swenson

Au pays du renard blanc (Olaf Swenson) - Souvenirs d'un trafiquant de fourrures

5,80 €
Le Pays du Renard Blanc, c'est la Sibérie septentrionale, vaste étendue de toundras glacées, aux fleuves immenses, où les animaux à fourrure sont plus nombreux que partout au monde. La vie d'Olaf Swenson, fils d'un suédois émigré, s'est passée en allées et venues incessantes, de l'Alaska aux côtes sibériennes, par le détroit de Behring, pour assurer un commerce d'échange vital entre les Etats-Unis et cette région quasi désertique de la Russie d'Asie. Chacune des quarante années de sa carrière de trafiquant de fourrures a été fertile en aventures de toutes sortes : navigations dans les dangereuses mers arctiques, hivernages forcés, raids en traîneaux à chiens et à rennes, pittoresques collectes des fourrures et la chasse ! Son livre fourmille d'histoires étonnantes, où le pathétique le dispute sans cesse à l'humour, et qui mettent en relief le courage, la solidarité, l'énergie incroyable de ces coureurs des glaces autant que l'endurance et la résignation des Sibériens, pauvres et hospitaliers, perdus dans ce pays infernal. Les jeunes garçons et filles à partir de 10 ans, aimeront ce roman vécu du Grand Nord, plein d'émotion et de gaïté, dans lequel on sent passer le vent pur et salubre du pôle.

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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