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  • Auteurs: Jean Vignaud
  • Auteurs: Oliver Banks

N° 3198 - La nuit du Vaudou (Odile Granville) - Le cadre d'ébène (Oliver Banks)

4,50 €
Encarts Lecture BS 3198 à détacher Extraits  : La nuit du Vaudou d'après le roman de Odile Granville La voix de la femme de chambre se fit entendre à la cantonade : — Vous direz à Mathieu de venir prendre les bagages de la jeune Madame de Brétigny et de les mettre dans le coffre de la voiture. Ces instructions firent sourire Irène. Depuis quelques heures, c'était elle la jeune Madame de Brétigny. Depuis que, tout d'abord devant le maire, puis devant le vieux curé de campagne, elle avait accepté en ce clair matin d'hiver de prendre pour époux Michel de Brétigny. … Le cadre d'ébène d'après le roman policier de Oliver Banks Il faisait froid et gris en cet après-midi de novembre, lorsque Weinstock se trouva sur le palier de Mrs. Caroline Emerson, dans Louisburg Square. Bien que sa galerie fût située à peu de distance de là, il était rare qu'on lui demande de venir expertiser un tableau dans un de ces beaux immeubles de Beacon Hill. Il sonna, et la porte s'entrebâilla. …

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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