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  • Auteurs: Jean Vignaud
  • Auteurs: Régine Aldi

N° 203 - L'Abandonnée (Régine Aldi) - Spencer TRACY et Deborah KEN en couverture

3,50 €
L'abandonnée Grand roman d'amour inédit par Régine Aldi Extrait : A une cinquantaine de kilomètres de Salerno, dans une baie dont la beauté ne le cède en rien à celle de Naples, le petit village de Rechi groupe ses maisons blanches et basses, aux toits rouges, aux fenêtres toujours ouvertes comme de grands yeux qui contempleraient la mer. Du village, un sentier grimpe le long de la falaise et, au bord du sentier, d'autres maisons se sont posées ça et là comme autant de nids d'oiseaux accrochés au flanc de ces roches rouges que le soleil du couchant rend plus rouges encore… La dernière est située presque au sommet, c'est une longue bâtisse sans étage, toute de chaux blanchie, avec de petites fenêtres carrées et des volets peints en vert. C'est là que Riggi, le vieux pêcheur est né, c'est là qu'il a grandi, qu'il est devenu un fin pêcheur ; c'est là qu'un jour il a ramené sa femme, du village de Pisciotta…

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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