Accueil

Accueil

Il y a 4 produits.

Affichage 1-4 de 4 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Berthe Bernage
  • Auteurs: Jeanne Montcernac
Brigitte et les coeurs heureux (Berthe Bernage) - Editions Gautier-Languereau
  • Nouveau

Brigitte et les coeurs heureux (Berthe Bernage)

12,00 €
Brigitte vient de marier sa dernière-née, cette Marie-Agnès longtemps hésitante devant le choix d'un époux. Mais elle fut conquise par la personnalité de Sylvain Iribara, étudiant en médecine venu du pays basque et aussi original qu'elle-même. Un peu trop, au gré de l'entourage que chérit cette belle Marie-Agnès, qui s'inquiète des fantaisies des jeunes mariés. Refusant fièrement l'aide de la famille, ils ne seront pas riches au début ! Ils prennent donc un modeste logis au douzième étage de l'un de ces blocs qui s'élèvent peu à peu dans la zone parisienne, là où il y avait des champs. Décor et milieu nouveaux pour eux. Mais ils s'y trouvent heureux. « On prétend, dit gaiement la jeune femme, que les gens heureux n'ont pas d'histoire. Mais il y a bien des manières d'être heureux. Et désirons-nous tellement vivre sans histoire ? » L'histoire dont rêvent ces deux audacieux : aller en Afrique où il ferait son service militaire comme médecin, où elle aurait un poste de professeur. Aussi, verrait-on du pays, travaillerait-on au développement d'une population en évolution. En attendant de partir, ils se font aimer et rendent service dans leur quartier populaire ; et ils arrivent à trouver de la grandeur au paysage sans charme, parce que leur âme est grande et que, par-dessus les chantiers de construction, les espaces libres du ciel deviennent le champ d'évasion de leur pensée et de leur amour. Oui, il y a bien des manières d'être heureux. Mais l'histoire de leur vie ne va-t-elle pas devenir dure ? La bravoure et la joie pourront-elles tenir devant l'épreuve ?
Cendrillon des neiges (Jeanne Montcernac) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1685
  • Nouveau

N° 1685 - Cendrillon des neiges (Jeanne Montcernac)

3,05 €
Extrait : Mariette entra dans le bureau directorial, l'air désinvolte et épanoui, un large sourire plissant les rides profondes de son bon vieux visage. Et, chose qu'elle ne se serait jamais permise en temps ordinaire, elle osa prendre la parole pour s'adresser à Mlle Decamps, assise à son vaste bureau, devant une baie, sans rideaux, qui encadrait l'immense et magnifique panorama de montagnes, couvertes de neige, étincelant sous un brillant soleil hivernal : — Enfin ! s'écrire-t-elle, dans une demi-heure, Mlle Régine sera là ! Ah ! Il me tarde bien de la revoir, après un an d'absence ! — Et à moi donc ! s'exclama Mlle Decamps, en faisant pivoter son fauteuil, et en montrant à Mariette un sourire aussi épanoui que le sien. La chère petite ! Je suis sûre qu'elle ne se tient pas d'impatience et de joie à l'idée de se retrouver chez elle ! — On ne peut pas en douter, répondit Mariette, d'autant plus qu'elle va être à la fête, ici ! Mademoiselle n'a encorejamais eu la direction d'un hôtel aussi beau, aussi confortable, et aussi bien fréquenté que le « Palace des Grandes Pentes »…

N° 1666 - Deux amours (Jeanne Montcernac)

3,74 €
Extrait : La porte du bureau de Me Lepoix, capitonnée de serge verte, s'ouvrit silencieusement… Une haute et mince silhouette s'insinua dans le chambranle : celle du premier clerc, Philippe Alaris. Il toussota très discrètement. Me Lepoix, comprenant à ce signal convenu entre eux, qu'il s'agissait de quelque chose d'important, fit rapidement pivoter son fauteuil pour faire face au jeune homme. Le tabellion était petit, replet, et le gilet sur lequel il croisait ses mains grassouillettes, était exagérément arrondi. Il avait un visage de gosse, que la cinquantaine avait vieilli sans lui donner une expression virile. Aussi, pour corriger ce trait, fâcheux chez un notaire, conseiller des meilleures familles de la région, portait-il d'énormes lunettes d'écailles, à verres carrés, et une mince moustache, taillée en brosse. — Excusez-moi, mon cher, fit-il au grand garçons désinvolte et élégant, assis en face de lui. — Je vous en prie, murmura celui-ci, en fixant le principal clerc d'un air dédaigneux et en répondant à peine à son salut…

N° 1390 - La rue en joie (Jeanne Montcernac)

3,05 €
Extrait : Par les fenêtres de la salle à manger, grandes ouvertes sur le boulevard Montparnasse, les flonflons des orchestres en plein vent entraient en vagues joyeuses. Des rires, des cris de femmes se mêlaient à la musique, à laquelle le grondement incessant de la vie parisienne formait comme une sorte d'accompagnement sourd. — Allez ! Encore une ! clama M. Versines en brandissant une bouteille de vin mousseux, au col doré. Ce n'est pas tous les jours qu'on fête le 14 juillet ! — Ça sera la cinquième ! Mais, ça ne fait rien, on lui règlera son compte quand même, pas vrai, les enfants ? Vas-y, Louis ! déclara gaillardement Mme Versines. Le bouchon sauta et le vin pétillant se répandit en cascade dans les coupes tendues. — A votre santé, les amoureux ! dit le père en levant la sienne. L'année prochaine, à cette épouque-là, vous serez mari et femme depuis un bon moment. — Mais je l'espère bien ! déclara Me Baudinot, en tournant vers sa fiancée un oeil chargé de flammes. Le plus tôt sera le mieux en ce qui me concerne. Qu'en dites-vous, Dada ? Avant que la grosse Danielle ait pu répondre, amère s'était empressée d'affirmer en son nom et place : — Pensez-vous, Henri ! Elle ne demande que ça !…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire