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  • Auteurs: Lass Small
  • Auteurs: Léopold Remon

N° 336 - La princesse à la tour d'ivoire (Lass Small)

2,56 €
Le regard de Clint tomba sur un petit tableau. A la fenêtre d'un château, une femme guettait l'horizon, semblant attendre quelque chose. Malgré l'audace du décolleté et l'extrême sensualité du visage mis en relief par la lumière, elle paraissait lointaine, comme en retrait. En bas des remparts où se pressait une foule noire, très dense, un cavalier avançait, les yeux levés vers la fenêtre. — Quand avez-vous peint cela ? — Qu'importe ! dit-elle tendue. — La femme, là, c'est vous, n'est-ce pas ? Elle se tut tandis qu'il approchait d'elle. — Mais peut-on savoir qui est ce chevalier que vous semblez attendre ?

N° 419 - Super Passion : Le goût de la passion (Lass Small)

2,06 €
Le son qui s'échappait de la flûte de Clothilde vibrait dans la nuit, tissant avec le vent et les bruits de la campagne texane, une symphonie qui, mystérieusement, évoquait la mer. Ils étaient nus tous les deux, réunis dans ce moment unique en dépit de tout ce qui avait pu les séparer, de tout ce qui les séparerait encore… Ils venaient de faire l'amour, fiévreusement, passionnément, et tout ce qu'ils n'avaient pas dit pendant l'amour, la flûte l'exprimait, en une sorte de vibrante imploration à l'immensité céleste. Clothilde jouait de tout son être, dédiant sa musique à l'amant étendu près d'elle dans la splendeur de sa nudité. Et les notes semblaient un prélude à leur prochaine étreinte…

N° 1696 - Sa vraie maman ! (Léopold Remon)

2,92 €
Extrait : C'était une pauvre demeure que celle où la vieille Marie Méry se mourait. Une grande pièce au sol dallé, une alcôve et un petit réduit où l'on gardait quelques provisions, composaient le modeste intérieur. Des bouquets d'oignons suspendus décoraient les poutres. La vaste cheminée, quelques misérables meubles ornaient la pièce principale qui s'ouvrait de plain-pied sur le jardinet. Parfois, deux ou trois poules effrontées s'aventuraient jusqu'à la paillasse où dormait Pierrette. C'était toute la basse-cour de Marie Méry qui nourrissait ces volatiles de quelques miettes, et leur laissait le soin de dénicher dans les champs d'alentour le plus clair de leur subsistance. Pauvre, Marie Méry l'était, mais à la façon indifférente des vieilles paysannes qui savent côtoyer la misère sans tomber dans le sordide. Elle ne possédait aucun bien, n'avait ni bétail, ni terre. Et la maison ne lui appartenait qu'en vertu de son abandon dont elle avait su profiter depuis si longtemps…

N° 1714 - Personne au monde... (Léopold Rémon)

3,74 €
Extrait : Quand Charles Bocham pénétra dans son bureau, le scribe indigène était déjà au travail. Le jeune homme bourra sa pipe, déplaça quelques dossiers, prit un roman policier. C'était vraiment un emploi de tout repos. L'employé maori se chargeait des paperasses et s'en tirait fort bien tout seul. Pourtant, le règlement prévoyait que le titulaire du poste devait être licencié en droit. Voilà pourquoi, depuis trois ans, Charles Bocham avait quitté la France. Trois ans ! Il avait débarqué à Tahiti comme Alice au pays des merveilles. C'était presque trop beau, trop colorié. L'air était trop doux, les parfums trop sucrés, la mer et le ciel trop bleus. Mais avec le temps, les couleurs s'étaient ternies, les parfums fanés. Aujourd'hui, Charles Bocham crevait d'ennui. Même la prochaine venue de sa fiancée ne parvenait pas à le tirer de sa lassitude. Le bateau, actuellement, devait franchir le canal de Panama. Il lui faudrait dix-huit jours avant de pénétrer dans la rade de Papeete. Ce délai parût soudain formidablement long à Charles Bocham, plus long que les trois années pendant lesquelles il avait attendu, tout d'abord, sa titularisation, constitué ensuite un petit pécule pour monter son ménage. A présent que le but était en vue, il se rendait compte qu'il n'en pouvait plus, que sa chair et son âme se refusaient à prolonger l'épreuve…
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