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  • Auteurs: Léopold Remon
  • Auteurs: Maurice Carême
LA KERMESSE (Pierre Brueghel) racontée aux enfants par Maurice Carême - Editions Duculot
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LA KERMESSE (Pierre Brueghel) racontée aux enfants par Maurice Carême

4,75 €
Le tableau connu sous le nom de « La Kermesse » a été peint par Pierre Brueghel le Jeune, dont le père, aussi prénommé Pierre, était peintre également comme le sera plus tard son propre fils, désigné sous le nom de Pierre Brueghel le Troisième. Pierre Brueghel le Jeune naquit à Bruxelles en 1564. A l'âge de quatorze ans, il perdit ses parents. Pierre, son frère cadet Jean (qui deviendra peintre lui aussi) et sa soeur Marie seront élevés chez leur grand-mère à Anvers. Peintre elle-même, elle donna conseils, leçons et encouragements au jeune garçon jusqu'au jour où il fut admis à la Guilde comme « Fils de Maître » (1585). A cette époque un jeune homme désireux de faire une carrière d'artiste devait, avant de devenir membre d'une Guilde, se soumettre à une longue période de formation et d'apprentissage. Les Guildes étaient puissantes ; elles regroupaient ceux qui souhaitaient protéger la réputation des artistes et des artisans et maintenir l'exigence de qualité dans le travail au plus haut niveau possible. Pierre passait le plus clair de son temps à copier les oeuvres de son père d'après des gravures et des dessins qu'il avait laissés après sa mort. Mais « La Kermesse » est une de ses peintures originales. Il en fit plusieurs versions.

N° 1696 - Sa vraie maman ! (Léopold Remon)

2,92 €
Extrait : C'était une pauvre demeure que celle où la vieille Marie Méry se mourait. Une grande pièce au sol dallé, une alcôve et un petit réduit où l'on gardait quelques provisions, composaient le modeste intérieur. Des bouquets d'oignons suspendus décoraient les poutres. La vaste cheminée, quelques misérables meubles ornaient la pièce principale qui s'ouvrait de plain-pied sur le jardinet. Parfois, deux ou trois poules effrontées s'aventuraient jusqu'à la paillasse où dormait Pierrette. C'était toute la basse-cour de Marie Méry qui nourrissait ces volatiles de quelques miettes, et leur laissait le soin de dénicher dans les champs d'alentour le plus clair de leur subsistance. Pauvre, Marie Méry l'était, mais à la façon indifférente des vieilles paysannes qui savent côtoyer la misère sans tomber dans le sordide. Elle ne possédait aucun bien, n'avait ni bétail, ni terre. Et la maison ne lui appartenait qu'en vertu de son abandon dont elle avait su profiter depuis si longtemps…

N° 1714 - Personne au monde... (Léopold Rémon)

3,74 €
Extrait : Quand Charles Bocham pénétra dans son bureau, le scribe indigène était déjà au travail. Le jeune homme bourra sa pipe, déplaça quelques dossiers, prit un roman policier. C'était vraiment un emploi de tout repos. L'employé maori se chargeait des paperasses et s'en tirait fort bien tout seul. Pourtant, le règlement prévoyait que le titulaire du poste devait être licencié en droit. Voilà pourquoi, depuis trois ans, Charles Bocham avait quitté la France. Trois ans ! Il avait débarqué à Tahiti comme Alice au pays des merveilles. C'était presque trop beau, trop colorié. L'air était trop doux, les parfums trop sucrés, la mer et le ciel trop bleus. Mais avec le temps, les couleurs s'étaient ternies, les parfums fanés. Aujourd'hui, Charles Bocham crevait d'ennui. Même la prochaine venue de sa fiancée ne parvenait pas à le tirer de sa lassitude. Le bateau, actuellement, devait franchir le canal de Panama. Il lui faudrait dix-huit jours avant de pénétrer dans la rade de Papeete. Ce délai parût soudain formidablement long à Charles Bocham, plus long que les trois années pendant lesquelles il avait attendu, tout d'abord, sa titularisation, constitué ensuite un petit pécule pour monter son ménage. A présent que le but était en vue, il se rendait compte qu'il n'en pouvait plus, que sa chair et son âme se refusaient à prolonger l'épreuve…
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