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  • Auteurs: Claude Notac
  • Auteurs: Lise Mélinand
  • Auteurs: Marguerite Soleillant

Corinne l'aventureuse (Marguerite Soleillant)

12,00 €
Extrait : Chapitre I : LA MAISON DES BRODEUSES Sous le feuillage d'un grand frêne, à l'écart du village, il y avait la maison des brodeuses. Elle était petite cette maison et basse sous son toit de tuiles brunes où des plaques de mousse posaient leur éclat d'or. A côté de la porte une large fenêtre brillait de tous ses carreaux, derrière un pot de géranium en fleurs. Dans le pignon, sur le rebord de l'autre fenêtre plus étroite, était posée une cage de chardonnerets. Les chardonnerets pépiaient dans leur prison ; le vent chantait aux branches du frêne. Le soleil marquait 5 heures au-dessus de la montagne. La porte s'ouvrit. Menue dans sa robe de bure bien froncée à la taille, un pli d'inquiétude au front, une vieille femme s'avança sur la marche du seuil. Elle abrita  ses yeux avec sa main pour fouiller du regard le chemin montant entre les murettes de pierre où couraient des lézards. « Je ne la vois pas revenir, dit-elle, rentrant dans la maison. — Il n'est pas encore tard, grand-mère, » répondit une fillette, assise devant un métier à broder, près de la fenêtre. « Il n'est pas tard, mais elle sait bien que nous avons du travail et qu'il faudrait t'aider, et que mes pauvres yeux ne voient plus pour enfiler des aiguilles. Ah! si je ne t'avais pas pour me consoler, Eléonore !… »

N° 1462 - Deux grands yeux bleus (Claude Notac)

3,05 €
Extrait : Les persiennes, l'une après l'autre, claquèrent sur le mur. Le soleil, encore timide, entra furtivement dans la chambre. Des rais de lumière zébrèrent le tapis de haute laine et firent étinceler les incrustations de cuivre des meubles d'acajou. Le grand lit était occupé par une femme d'une cinquantaine d'années, encore jolie sous la coiffure grise en désordre, mais que l'on devinait soignée. Ses yeux bleus donnaient à son visage un reflet excessivement jeune et si les cheveux avaient, par la magie des artifices, recouvré leur ancienne teinte blonde, il est probable que l'ont eût guère donné plus de quarante ans à Mme Doréal, propriétaire du luxueux hôtel particulier qu'elle habitait. La servante qui venait d'ouvrir les persiennes se pencha à la fenêtre : — Une belle journée en perspective, dit-elle. Madame désire-t-elle que je lui serve son petit-déjeuner au lit ? Mme Doréal bâilla, s'étira et répondit en rejetant d'un mouvement leste les couvertures : — Non, non, ma fille, je fais la paresseuse ce matin, mais je me lève immédiatement…

N° 1475 - Tragique confidence (Claude Notac)

3,05 €
Extrait : Jacques Lefaucheur acheva de fumer sa cigarette et parlementa un instant avec le sergent-pilote tout près de l'avion qui devait prendre son vol. Il caressa la carlingue de sa longue main brune, ses prunelles bleues soudain attendries, comme s'il se fût agi du chien Dick, mascotte de leur escadrille. C'était un beau gars de vingt-sept ans, au mâle visage extrêmement sympathique, avec son air blagueur et son sourire joyeux. Spécialiste de la photographie aérienne, il montait aussi bien comme pilote que comme observateur. Né à Paris, lors d'un voyage en Europe effectué par ses parents, Canadiens de souche française, il avait, à vingt ans, opté pour la France et accompli son service militaire sur la terre de ses ancêtres. A la déclaration de guerre, il était de nouveau accouru se mettre au service de la mère patrie et aussitôt après le honteux armistice, se conduisant en digne fils des fiers pionniers qui étaient allés planter le drapeau tricolore, là-bas, au pays des neiges où bat toujours fidèle et ardent, le grand coeur de la France, il était passé en Angleterre où il s'était enrôlé dans l'armée de l'air…
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