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  • Auteurs: Louis Dorey
  • Auteurs: Louise Gravise
  • Auteurs: Sabine Bernard-Derosne
Le petit prisonnier (Louis Dorey) - Les livres roses pour la jeunesse N° 228
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N° 228 - Le petit prisonnier (Louis Dorey)

9,90 €
12 Gravures Extrait : Joseph Chryset Prisonnier de Guerre à onze ans I - LA REVUE DES BRANDEBOURGEOIS Un matin du mois d'août 1914, par les rues du bourg picard, une vingtaine de uhlans trottaient la lance en main. De leurs brebis rousses sortaient des commandements rauques. « Rentez chez vous ! Ouvrez les portes ! Fermez les fenêtres ! » Et les pointes des lances venaient piquer les vieilles gens qui ne se garaient pas assez vite. Les Saxons suivaient les uhlans, et ceux-là pillaient méthodiquement : lard, poulets, brebis, tout leur était bon. Des caves bourgeoises les officiers se faisaient apporter les grands crus de Bourgogne et de Bordeaux. Le gros vin et le cidre picard suffisaient pour les hommes. Le pays épuisé, les régiments allemands passèrent sans s'arrêter. « Nach Paris ! Nach Paris ! » (à Paris ! à Paris !). Et le flot coulait comme une source intarissable…
Une nuit sur l'Acropole (Sabine Bernard-Derosne) - Delphine N° 246 - Les Éditions Mondiales
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N° 246 - Une nuit sur l'Acropole (Sabine Bernard-Derosne)

3,95 €
Extrait : Quand Brigitte vint s'asseoir à table, son père, le professeur Hustache, la regarda avec étonnement. Il y avait même de la stupeur dans les yeux du vieil homme, un peu voilés par l'âge, mais toujours très bleus derrière les verres des lunettes. On eût dit que, tout à coup, à la place de Brigitte, il considérait une jeune fille inconnue. — Qu'y a-t-il, papa ? Tu ne te sens pas bien ? Il passa le revers d'une main sur son front. L'étrange expression se dissipa. Il sourit avec bonté. — Mais si, ma chérie, je vais très bien, autant que l'on puisse jouir d'une santé florissante quand on vient tout juste d'atteindre son soixante-quinzième anniversaire. — Oh ! papa, tu as le coeur si jeune ! — Cela dépend de ce que tu appelles le coeur. S'il s'agit de cet organe essentiel du corps humain que l'on divise en deux oreillettes et deux ventricules, il bat, parait-il, trop lentement. Mon sang s'alourdit, comme mes muscles. Comme mon esprit, parfois… A quoi bon parler de ces choses tristes ? Vieillir est le sort commun, hélas !…

N° 1698 - Quand l'amour veut vivre (Louise Gravise)

3,05 €
Extrait : — Le malade est perdu... Jean Lallier redressa sa haute taille, et foudroya du regard son assistant. — Je le sauverai ! Si vous flanchez, Lausac, allez ailleurs ! L'opération était assurément particulièrement délicate. Un massage du coeur avait déjà paré à une première alerte. Le patient était âgé et les réactions de l'organisme trop lentes. Le Dr Lallier l'avait prévu. Mais il fallait tenter cette intervention. C'était cela ou la mort inévitable. En toute conscience, il avait choisi. — Le coeur faiblit ! annonça l'anesthésiste, de sa voix calme, impersonnelle, comme perdue dans le silence blanc de la salle. Lallier sentait la sueur lui perler le long des tempes et tomber goutte à goutte dans son col, dans son masque… Un flot de sang jaillit d'une veine qui venait de céder sous une pince. Lallier leva les yeux et surprit un sourire narquois sur le visage de l'interne ; un jeune homme qui croyait tout savoir et se targuait de faire des diagnostics infaillibles…
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