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  • Auteurs: Hugo de Haan
  • Auteurs: Louis Noël
Christine (Hugo de Haan) - BS Lecture 2598
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N° 2598 - Christine d'après le roman de Hugo de Haan

2,90 €
Extrait : Titi !… A table !… Ce hurlement d'Indien ne peut sortir que de la bouche de Manu. Manu, c'est mon insupportable jeune frère qui porte en réalité le nom d'Emmanuel. En principe, les Emmanuel sont des garçons sérieux : pas le nôtre ! Il a définitivement le diable au corps. Il a seize ans et ressemble étrangement aux photos de papa, il y a trente-cinq ans : mêmes cheveux noirs, mêmes yeux rieurs, même air taquin. Jean Charrot, mon père, va sur ses quarante-neuf ans. Quand on lui demande son âge, il dit qu'il en a cinquante, alors il est sûr de faire son petit effet : « Cinquante ? Pas possible ! On vous en donnerait quarante-cinq… et encore ! ». Papa fait vraiment étonnamment jeune. Il commence à avoir quelques fils d'argent aux tempes, mais cela ne le rend que plus irrésistible. Ma mère est follement amoureuse de lui, et il y aura bientôt vingt-cinq ans que cela dure. Leur cas est sans espoir. Ma mère, Suzanne, a quarante-quatre ans et est restée d'une beauté extraordinaire. Elle n'y fait pourtant guère attention. Elle a beau avoir un solide coup de fourchette, la balance n'accuse pas un gramme de plus. Ce qui rend maman si belle, ce ne sont pas tant ses traits qu'une sorte de rayonnement qui émane d'elle et auquel personne ne peut rester insensible…

N° 32 - Mademoiselle de Sérances (Louis Noël)

8,00 €
Extrait : Dix heures venaient de sonner au cartel du grand salon ; la porte donnant dans la salle à manger s'ouvrit et le maître d'hôtel annonça : — Mademoiselle est servie. — Vite à table, Mesdames, dit joyeusement le comte Hubert de Sérances en offrant le bras à la vieille tante Euphrosine, il faut qu'à onze heures nous soyons en selle. J'espère vous présenter tout à l'heure un gaillard capable de nous faire voir du pays. Le comte, secondé par sa fille Françoise depuis la mort de sa femme, recevait comme on ne reçoit plus guère auourd'hui, souvent parce qu'on ne peut pas, quelquefois parce qu'on ne veut pas s'en donner la peine. Au centre de la table trônait sur un vaste plat d'argent une énorme hure de sanglier toute bardée de truffes. Tout autour s'arrondissait une jonchée de chrysanthèmes pourpre et chamois, couleurs de l'équipage ; parmi les fleurs galopait toute une meute en biscuit de Sèvres. Devant chaque convive une série de quatre verres s'emplissait peu à peu de vins couleur de topaze ou de rubis ; seul le maître de maison ne buvait que de l'eau…
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