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  • Auteurs: Jean Vignaud
  • Auteurs: Louise Fuller
  • Auteurs: Pierre de Lannoy

N° 3801 - Un ardent face-à-face (Louise Fuller)

2,98 €
Flora peine à y croire. Ce Massimo Sforza pense-t-il vraiment qu’elle se laissera acheter de la sorte ? Maintenant qu’elle a enfin trouvé son havre de paix, il est hors de question qu’elle abandonne le palazzo aux mains de ce milliardaire impertinent qui désire le transformer en complexe hôtelier de luxe ! Peu importe le prix qu’il lui propose, elle ne cédera pas. Car elle en est convaincue : aucune somme d’argent ne pourrait acheter la sérénité que cet endroit lui procure. Massimo, aussi charmant et intimidant soit-il, peut bien lui imposer de cohabiter avec lui, rien ne la fera fléchir…

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…

N° 1138 - Le déshonneur (Pierre de Lannoy)

2,92 €
Extrait : Assise près de la fenêtre ouverte, Jacqueline Huguenet regardait mélancoliquement le paysage qui s'étendait sous ses yeux. La villa, en effet, était construite sur une éminence, en retrait de la route, et, par sa position, permettait à la vue d'embrasser toute la vallée de la Laize, jolie petite rivière qui se jette dans l'Orne en amont de Caen. Jacqueline avait essayé, à plusieurs reprises, de fixer son attention sur les gravures d'un magazine dont elle feuilletait encore les pages d'un geste machinal. Mais quoi qu'elle fît pour chasser la sombre rêverie qui l'obsédait, elle y retombait bientôt, plus profondément peut-être qu'avant chaque tentative qu'elle faisait pour se ressaisir.. Jacqueline Huguenet était une belle jeune fille blonde, aux traits fins, aux grands yeux expressifs. En ce moment, un voile de tristesse éteignait, semblait-il, leur luminosité habituelle. Deux larmes pointaient aux commissures des paupières…
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