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  • Auteurs: Marguerite Soleillant
  • Auteurs: Rowan Kirby
  • Auteurs: Viane Meriel

Corinne l'aventureuse (Marguerite Soleillant)

12,00 €
Extrait : Chapitre I : LA MAISON DES BRODEUSES Sous le feuillage d'un grand frêne, à l'écart du village, il y avait la maison des brodeuses. Elle était petite cette maison et basse sous son toit de tuiles brunes où des plaques de mousse posaient leur éclat d'or. A côté de la porte une large fenêtre brillait de tous ses carreaux, derrière un pot de géranium en fleurs. Dans le pignon, sur le rebord de l'autre fenêtre plus étroite, était posée une cage de chardonnerets. Les chardonnerets pépiaient dans leur prison ; le vent chantait aux branches du frêne. Le soleil marquait 5 heures au-dessus de la montagne. La porte s'ouvrit. Menue dans sa robe de bure bien froncée à la taille, un pli d'inquiétude au front, une vieille femme s'avança sur la marche du seuil. Elle abrita  ses yeux avec sa main pour fouiller du regard le chemin montant entre les murettes de pierre où couraient des lézards. « Je ne la vois pas revenir, dit-elle, rentrant dans la maison. — Il n'est pas encore tard, grand-mère, » répondit une fillette, assise devant un métier à broder, près de la fenêtre. « Il n'est pas tard, mais elle sait bien que nous avons du travail et qu'il faudrait t'aider, et que mes pauvres yeux ne voient plus pour enfiler des aiguilles. Ah! si je ne t'avais pas pour me consoler, Eléonore !… »

N° 147 - Timide soprano (Rowan Kirby)

2,54 €
Quelques accords, un de ces changements de clé brusques dont Haendel avait le secret, un silence, et ce fut à elle… Vanessa eut le sentiment que sa voix grinçait horriblement. Comment avait-elle eu l'audace d'affirmer à ce musicien de talent qu'elle savait chanter et qu'elle était soprano ?

N° 1719 - L'imposteur (Viane Meriel)

3,74 €
Extrait : La secrétaire s'effaça pour laisser passer la femme. L'éditeur se tenait debout, près de son bureau. Il fit un pas vers la visiteuse, attendant qu'elle lui tendit la main, mais la femme demeurait indécise sur le pas de la porte qui venait de se refermer sur elle. Bertrand Russel lui désigna un fauteuil : — Madame… veuillez vous asseoir. Il prit la peine de lui avancer un siège, puis, contournant le bureau, reprit sa place sur le fauteuil tournant. Marie Rousseau s'était assise et regardait l'éditeur de ses grands yeux craintifs. Elle était très pâle et triturait nerveusement ses gants : — Je viens chercher la réponse pour mon manuscrit… finit-elle par dire d'une petite voix frêle. Bertrand Russel jouait avec un coupe-papier d'Agathe. Il leva sur Marie Rousseau son regard froid et esquissa un sourire qui voulait être encourageant : — Ah ! oui ? Rappelez-moi ce dont il s'agit. — C'est le manuscrit d'une pièce de théâtre : L'Amour que je t'ai donné . — Oui, oui… je crois me souvenir… Il s'agit d'une femme trompée qui…
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