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  • Auteurs: Karine Reysset
  • Auteurs: Moka
  • Auteurs: Netty Delance

Au pied de l'arc-en-ciel (Moka)

2,92 €
Quand on est en vacances au milieu des moutons et des amandiers, dans une maison sans électricité, qu'il pleut qu qu'on n'a pas le droit de jouer avec sa gameboy, que peut-on faire ? On peut toujours patauger dans les flaques. On peut aller visiter une tour en ruine. On peut aussi perdre son petit frère dans les collines et passer des heures à le chercher. On peut également inventer une chasse au trésor, où les bergers sont des sorciers maléfiques, où le thym est un poison qui fait dormir mille ans si on le respire, où une armée de scorpions garde les pièces d'or et les pierres précieuses. Mais parfois, on croit seulement jouer et il se passe vraiment des choses étranges.

Mon nouveau frère (Karine Reysset)

2,92 €
La famille de Nolwenn est du genre militant, écolo, tiers-mondiste et cohérent. Le genre de famille qui ne se contente pas de tenir des discours et de donner des leçons aux autres, mais qui agit. En tenant un stand De l'eau pour le Sahel au collège, par exemple, quand ce pays souffre de la sécheresse. Et aussi, en décidant d'adopter un jeune réfugié vietnamien. Nolwenn veut bien se mobiliser et vendre des bouteilles d'eau pour que le Sahel reverdisse. Elle veut bien s'intéresser aux autres, au monde, à l'étranger, la preuve : elle rêve de devenir guide touristique. Mais elle a beaucoup de mal à être cohérente. Ce futur frère, comment l'appeler ? Nouveau frère ? Frère adoptif ? Frère vietnamien ? Ou bien faux frère ? Que va-t-il changer dans sa vie, dans leur vie à tous ? Va-t-il lui plaire ? Parler français ? Lui piquer sa chambre ? Il arrive. Il s'appelle Minh. Il est costaud, souriant, adorable. Il devient un exemple pour Nolwenn, son frère et sa soeur. Il devient insupportable… De 9 à 12 ans.

N° 1558 - Vengeance posthume (Netty Delance)

3,05 €
Extrait : Antonio Tempico s'approcha de la fenêtre, se pencha sur le jardin, d'où montait le rire clair de Madalena. Madalena riait, Madalena était heureuse ! Il n'en fallait pas plus pour le remplir d'une profonde joie. Depuis dix ans, depuis la mort de sa femme, il ne vivait que pour sa fille, sans autre but que la combler, la choyer, lui faire une existence douce. Il travaillait, il gagnait de l'argent, beaucoup d'argent… pour elle. Et, s'il avait de l'ambition, c'était encore et uniquement pour elle. Il s'était promis que, lorsqu'elle aurait dix-huit ans, elle serait une des jeunes filles les plus richement dotées du pays. Il avait eu le courage, alors qu'elle n'était âgée que de huit ans, de s'en séparer, de la confier à une nourrice, et de s'enfoncer dans le fin fond du Mexique pour essayer d'y faire fortune. Plusieurs années durant, il avait mené la vie rude des prospecteurs de pétrole. La chance avait fini par lui sourire. Il se hâta de vendre le terrain pétrolifère qu'il avait découvert et vint s'installer dans une des régions tempérées — terras templados — du pays, sur les contreforts de la Sierra Madre , face au golfe de la Californie…

N° 1710 - Esclave du désir (Netty Delance)

3,74 €
Extrait : D'un même mouvement, tous les pensionnaires déjà attablés inclinèrent la tête avec un rapide coup d'oeil vers la porte. L'homme à qui s'adressait ce salut collectif — en réponse au sien — se désintéressa d'ailleurs immédiatement de l'assistance et gagna à grands pas la table qui lui était réservée. La pension de famille de Mlle Vertuchon comptait deux genres de clientèle : celle qui prenait ses repas à la table d'hôte et la clientèle plus restreinte mais privilégiée qu'on servait par petites tables. A vrai dire, les menus et les rations étaient les mêmes, et la très sensible différence de prix n'était pas justifiés par le blanchissage du linge — on servait sur des nappes de papier. C'était donc, tout simplement, une sorte de taxe supplémentaire imposée aux quelques individualistes qui préféraient la solitude ou l'intimité à la conversation générale, et leurs aises au coude-à-coude… Yvonne, la grosse servante dont les vingt ans opulents se passaient — à tort ! — de soutien-gorge, appelait ironiquement ces délicats les « serviettes » par opposition aux « torchons » qui constituaient le gros des pensionnaires…

N° 1672 - L'impossible vengeance (Netty Delance)

3,74 €
Extrait : — Je t'assure, dit Simone en riant, que nous sommes venues par là !... Claudine haussa les épaules sans cacher sa mauvaise humeur : — Avec toi, on a toujours des avatars de ce genre !... Il était si simple, trop simple, sans doute, de rester avec les autres, devant la terasse... Mais non, il a fallu aller visiter le parc !... La prochaine fois, je te laisserai aller seule. Au lieu de se fâcher, Simone pouffait. Elle était aussi « parigote » et fille des faubourgs, avec son petit nez en l'air et son accent, que Claudine était racée, distinguée, d'une dignité un peu hautaine d'ailleurs. Et leurs caractères étaient tels que le laissait deviner leur aspect respectif. Belle et dominatrice, Claudine avait, dès son entrée dans la maison Jean-Jacques Flath, subjugué sa camarade de travail dont le coeur sensible ne demandait qu'à se dévouer…
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