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  • Auteurs: Philippe Jean
  • Auteurs: Pierre Hellin
  • Auteurs: Yves Combot

N° 671 - A travers la forêt vierge (Pierre Hellin)

5,50 €
Extrait : Marcel Treich-Laplène a vingt-trois ans. Il paraît solide, et son regard bien franc est celui d'un homme qui a de la volonté et marche droit dans la vie. Pourtant, à la façon dont Marcel Treich tourne son chapeau entre ses doigts, puis se lève et se rassied après avoir fait quelques pas dans le salon d'attente, on devine qu'il est troublé et nerveux. C'est que le jeune homme vient d'être introduit dans la maison de M. Verdier à qui il a déjà demandé plusieurs fois un rendez-vous, et qui, enfin, a consenti à le recevoir. Or, M. Verdier est un gros personnage à La Rochelle. A cette époque — en 1883, — c'est l'un des premiers armateurs de France et il possède sur la Côte d'Ivoire deux importantes factoreries, à Assinie et à Grand-Bassam…

N° 714 - Cités lacustres (Yves Combot)

5,90 €
Extrait : Un soir de printemps, tendre et doux, tissait sur le pays des lacustres son réseau d'ombre légère. Au pied des hautes montagnes qui les bordaient au sud d'une infranchissable barrière, les « Trois-Lacs » étendaient, sous un ciel d'azur pâle, leurs eaux calmes, profondes et fraîches. Par-dessus la chaîne des basses collines du couchant, un soleil rouge empourprait l'eau où les palafittes du lac de Stag-led — le plus beau des trois lacs, — formaient un îlot long et peu large que les jeux clairs de l'onde, sous les pilotis, semblaient faire bizarrement flotter. Les fumées du soir montaient des huttes de bois et de chaume ; des enfants se poursuivaient bruyamment sur les plates-formes de troncs et de glaise et des jeunes filles, assises jambes pendantes au-dessus de l'eau, chantaient des chants graves et beaux. Accroupies sur leur seuil, des femmes broyaient, pour le dernier repas du jour, des graines de blé et de seigle dans des mortiers de pierre…

N° 683 - Les trois petits éclaireurs (Pierre Hellin)

4,90 €
Préface  : Du 30 juillet au 14 août 1937 vient de se tenir en Hollande, près de Haarlem, le grand rassemblement mondial des Scouts. Plus de trente mille garçons, venus des nations les plus lointaines, ont participé à ce Jamboree, y représentant les quatre millions d'éclaireurs. C'est là qu'on a compris que le scoutisme était vraiment une occasion magnifique pour les jeunes de tous les pays de chercher à se comprendre et à s'aimer. Comme leur a dit leur vieux chef Baden-Powell, qui a quatre-vingt ans et est le véritable fondateur du scoutisme : « C'est une grande cause, celle de la paix, que vous servez. La guerre est odieuse et stupide. Vous devez profiter du Jamboree pour avoir des amis dans tous les pays. » Il était bon de rappeler ces belles et généreuses pensées qui donneront encore plus d'intérêt à l'amusante histoire.

N° 1689 - Une femme unique (Philippe Jean)

4,15 €
Extrait : La nuit était douce. Une brise très légère venait de la mer, juste assez fraîche pour chasser la chaleur accumulée par le sol et les pierres de la villa durant toute une journée ensoleillée sous le ciel sans nuages, de la Côte d'Azur. Marie-Elise et Geneviève avaient mis, sur leurs épaules nues, l'une un châle, l'autre une veste de flanelle. Seule Nora gardait sa tenue de plage. …

N° 1659 - Coeur de pierre (Philippe Jean)

3,74 €
Extrait : Dans tout le village de Brauvoy, on ne voyait que deux lumières en dehors de l'immense clarté qui venait de la place du Marché. C'étaient deux petits lumignons jaunes et tristes : l'un à la ferme des Furet, l'autre dans la maisonnette des Digard. Tous les autres foyers étaient obscurs, car la foule des villageois s'était répandue ce soir-là dans les rues, sur la route, dans les cabarets avoisinant la place où avait lieu le bal. La jeunesse s'en donnait à coeur joie au son d'un orchestre infatigable, tandis que les marmots contemplaient cette agitation avec extase, les doigts dans le nez, ou se poursuivaient à grands cris parmi les couples qu'ils bousculaient. Les jeunes mères étaient assises sous les arbres du mail vaguement éclairés par les derniers reflets des lampes du bal ; elles serraient contre elles leurs enfants endormis, mais elles n'auraient pas voulu être exclues de la fête où, l'année précédente, nombre d'entre elles, encore légères, avaient dansé…

N° 1712 - Prisonnière de son destin (Philippe Jean)

4,50 €
Extrait : — Atelier Didier Dyon ? répéta la concierge. Septième, face. — Merci, madame… Munie du renseignement, Régine attaqua l'escalier, puis sonna… au premier étage. C'était ainsi qu'elle s'y prenait pour forcer le barrage : quand on fait du « porte à porte », le plus dur est de s'introduire dans l'immeuble : aussi relevait-elle dans l'annuaire  le nom d'un locataire qui servait de Sésame ouvre-toi vis-à-vis de la concierge ; et une fois dans la place, elle visitait, un à un, tous les appartements de la maison. Le « truc » n'est pas infaillible. Ainsi, ce matin, depuis que, descendue au métro Montparnasse, elle avait entamé, par en haut, la rue de Rennes, cela n'avait pas encore réussi une seule fois : ou le locataire-clé avait déménagé, ou il était mort, ou il venait de sortir, ou il était en voyage… ou c'était le concierge qui, comme le signalait un écriteau, était « dans l'escalier », et risquait, par conséquent, d'éventer le subterfuge et de chasser, honteusement celle qui cherchait à enfreindre l'interdiction (affichée partout) « aux représentants » et démonstrateurs de pénétrer dans l'immeuble ». Donc, Régine avait essuyé toute une série d'échecs avant d'être, enfin, en mesure de prendre contact avec d'éventuels clients…
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