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  • Auteurs: Gyp
  • Auteurs: Pierre de Lannoy
La Meilleure amie (Gyp) - Moderne-Bibliothèque - Arthème Fayard Editeur
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La Meilleure amie (Gyp)

12,00 €
La Meilleure Amie (Gyp) Extrait chapitre I — Qu'est-ce que vous avez donc, ma petite Reinette ?… — demande la marquise douairière de Stenay en posant sur sa belle-fille un regard affectueux — je ne vous trouve pas votre bonne figure habituelle ?… — Rien, Maman… je n'ai rien… — répond la jeune femme en souriant… Puis, comme elle ne sait pas mentir, elle corrige gaiement : — C'est-à-dire, j'ai eu tout à l'heure une petite contrariété… Jean, l'aîné des petits de Stenay, un solide garçon de douze ans, abandonne un instant la côtelette qu'il dévorait, pour déclarer avec une brusquerie apitoyée : — Oh !… une petite contrariété !… Tu as pleuré !… — Est-ce possible ?… — fait le comte de Stenay stupéfait — Si j'avais pu supposer de cette… fantaisie vous tenait à coeur à ce point, je n'y aurais pas résisté comme je l'ai fait, ma chérie !… Je vous en demande pardon !… Maurice de Stenay se tourne vers son frère et ordonne en riant : — A genoux, Xavier !… Demande pardon à ta femme à genoux… — Ma foi !…, — fait Xavier sincère — j'en aurais presque envie… — Et maintenant… — questionne la Douairière — dis-nous de quoi tu as à lui demander pardon… si, toutefois… Son regard va vers le vieux maître d'hôtel, en discussion avec la gouvernante au sujet d'une tranche de melon qu'il veut donner malgré elle au plus petit des enfants. — Oh !… — dit le Comte qui a suivi le regard de sa mère — ce n'est pas un secret ! Reinette désirait inviter une de ses amies… — Ma meilleure amie… — interrompt la jeune femme. — Soit, sa meilleure amie… qu'elle n'a d'ailleurs pas vue depuis que nous sommes mariés. à venir passer l'été à Carolles… J'ai dit que ce serait insupportable !… Et voilà !…

N° 1138 - Le déshonneur (Pierre de Lannoy)

2,92 €
Extrait : Assise près de la fenêtre ouverte, Jacqueline Huguenet regardait mélancoliquement le paysage qui s'étendait sous ses yeux. La villa, en effet, était construite sur une éminence, en retrait de la route, et, par sa position, permettait à la vue d'embrasser toute la vallée de la Laize, jolie petite rivière qui se jette dans l'Orne en amont de Caen. Jacqueline avait essayé, à plusieurs reprises, de fixer son attention sur les gravures d'un magazine dont elle feuilletait encore les pages d'un geste machinal. Mais quoi qu'elle fît pour chasser la sombre rêverie qui l'obsédait, elle y retombait bientôt, plus profondément peut-être qu'avant chaque tentative qu'elle faisait pour se ressaisir.. Jacqueline Huguenet était une belle jeune fille blonde, aux traits fins, aux grands yeux expressifs. En ce moment, un voile de tristesse éteignait, semblait-il, leur luminosité habituelle. Deux larmes pointaient aux commissures des paupières…
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