Ferenczi & Fils

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  • Auteurs: Alain Martial
  • Auteurs: Jean Glachant
L'ennemi secret (Alain Martial) - Police et Mystère N° 22 - Ferenczi
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N° 22 - L'ennemi secret (Alain Martial)

5,50 €
Extrait : LE MIROIR DE VENISE Il était huit heures du soir, Michel Vaudreuil achevait de s'habiller pour se rendre au théâtre. Adar Zograpoulo le banquier grec l'avait invité. Une loge à l'Opéra. Il venait de mettre une perle à son plastron immaculé et s'apprêta à fixer le noeud blanc de ses doigts habiles. Sur son lit on voyait le gilet neigeux et l'habit impeccables qui, tout à l'heure, achèveraient son élégante silhouette. La grande pièce était plongée dans la pénombre et le silence. Les fenêtres fermées, les lourds rideaux de velours complètement tirés, une lumière douce provenant de la lampe-veilleuse composaient une atmosphère de tranquillité et de quiétude. Quand il fut prêt, il passa dans le studio, meublé avec un goût délicat et raffiné. Une bouffée d'air le frappa au visage. Elle provenait du balcon. La porte-fenêtre était ouverte à deux battants. — Il y a de l'orage dans l'air, murmura-t-il en traversant la pièce pour clore la fenêtre, puis il revint vers un petit bahut sur lequel on voyait une carafe de cristal, entourée de verres, au milieu d'un plateau d'argent. Ses gestes étaient aisés…

N° 925 - Nuit de folie... (Jean Glachant)

2,92 €
Extrait : A six heure du soir, la rue de la Paix était emplie, comme de coutume, du fourmillement joyeux des ouvrières sortant des grandes maisons de couture. Il y en avait de toutes sortes, et un oeil avisé eût discerné en elles leurs attributions respectives : les plus jeunes, de douze à quinze ans, aux manières gamines et bruyantes, rentraient sans hâte à la maison paternelle ; c'étaient « les arpètes » dont le nez retroussé, les lèvres moqueuses, semblaient rire de tout… narguer la vie. Les autres, élancées, élégantes, aux visages savamment fardés, aux robes d'un chic simple mais étudié, étaient la réclame vivante de la maison, les poupées qui revêtent par jour mille robes différentes pour le seul bon plaisir du « client » : les mannequins. A leurs côtés, et comme des parentes pauvres, venait la cohue des ouvrières d'atelier dont la plupart, vêtues simplement, semblaient pressées de retrouver le home familial où les attendaient, impatiemment sans doute, le mari, les enfants… et peut-être aussi un amoureux ?…
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