Ferenczi & Fils

Il y a 4 produits.

Affichage 1-4 de 4 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Alain Martial
  • Auteurs: Ariette Prêle
L'ennemi secret (Alain Martial) - Police et Mystère N° 22 - Ferenczi
  • Nouveau

N° 22 - L'ennemi secret (Alain Martial)

5,50 €
Extrait : LE MIROIR DE VENISE Il était huit heures du soir, Michel Vaudreuil achevait de s'habiller pour se rendre au théâtre. Adar Zograpoulo le banquier grec l'avait invité. Une loge à l'Opéra. Il venait de mettre une perle à son plastron immaculé et s'apprêta à fixer le noeud blanc de ses doigts habiles. Sur son lit on voyait le gilet neigeux et l'habit impeccables qui, tout à l'heure, achèveraient son élégante silhouette. La grande pièce était plongée dans la pénombre et le silence. Les fenêtres fermées, les lourds rideaux de velours complètement tirés, une lumière douce provenant de la lampe-veilleuse composaient une atmosphère de tranquillité et de quiétude. Quand il fut prêt, il passa dans le studio, meublé avec un goût délicat et raffiné. Une bouffée d'air le frappa au visage. Elle provenait du balcon. La porte-fenêtre était ouverte à deux battants. — Il y a de l'orage dans l'air, murmura-t-il en traversant la pièce pour clore la fenêtre, puis il revint vers un petit bahut sur lequel on voyait une carafe de cristal, entourée de verres, au milieu d'un plateau d'argent. Ses gestes étaient aisés…

N° 1892 - Amour ne dure (Ariette Prêle)

3,74 €
Extrait  : — Eloignez donc cette lampe de la fenêtre, Patricia. Les papillons sont insupportables ce soir, je n'en ai jamais autant vus ! Patricia mit quelques secondes à s'arracher à la fascination qu'exerçait sur elle le tournoiement affolé des insectes qu'attirait la lumière... Il y en avait de beiges piquetés de brun, des gris pâles qu'une main mystérieuse et habile s'était plu, semblait-il, à orner de délicates arabesques plus foncées, de funèbres dont les lunules noires, ovales, avaient l'apparence d'yeux veloutés taillés en amande… D'autres étaient casqués de fourrure fauve comme des lions minuscules, d'autres encore, d'une coquetterie discrète, laissaient entrevoir des éclairs de flamme sous un uniforme de cendre. — Vous avez entendu ce que je vous ai dit, Patricia, ou vous dormez ? La jeune femme se leva silencieusement, emporta dans ses bras le foyer lumineux qui était une potiche de Chine « sang de boeuf » enjuponnée de taffetas paille…

N° 1892 - Amour ne dure (Ariette Prêle)

3,74 €
Extrait : — Eloignez donc cette lampe de la fenêtre, Patricia. Les papillons sont insupportables ce soir, je n'en ai jamais autant vus ! Patricia mit quelques secondes à s'arracher à la fascination qu'exerçait sur elle le tournoiement affolé des insectes qu'attirait la lumière... Il y en avait de beiges piquetés de brun, des gris pâles qu'une main mystérieuse et habile s'était plu, semblait-il, à orner de délicates arabesques plus foncées, de funèbres dont les lunules noires, ovales, avaient l'apparence d'yeux veloutés taillés en amande… D'autres étaient casqués de fourrure fauve comme des lions minuscules, d'autres encore, d'une coquetterie discrète, laissaient entrevoir des éclairs de flamme sous un uniforme de cendre. — Vous avez entendu ce que je vous ai dit, Patricia, ou vous dormez ? La jeune femme se leva silencieusement, emporta dans ses bras le foyer lumineux qui était une potiche de Chine « sang de boeuf » enjuponnée de taffetas paille…

N° 1884 - A la lumière de cet été (Ariette Prêle)

3,74 €
Extrait : A l'heure de la sieste, la maisonnée tout entière plongeait dans le silence. Chacun était libre de dormir où il voulait : dans l'ombre de la sapinette sur les aiguilles de pins qui revêtaient la mousse d'une natte sèche et luisante, dans le fenil obscur plein de l'entêtante odeur des herbes rêches, dans l'ancienne magnanerie si l'on ne craignait pas les mouches ou dans la « chambre verte » que Sheila préférait à tout le reste. Mais elle arrivait rarement à s'annexer ce lieu de délices situé dans une aile inhabitée de la demeure, baignée de lumière glauque et de fraîcheur particulièrement favorables au sommeil : Delia et sa mère l'occupaient à tour de rôle, sauf cet après-midi là, puisque depuis le matin elles étaient parties faire des courses en ville. Sadi — le mari de Délia — Chris, le frère de Sheila et de Délia, Chad Maddelin enfin, le chef de la famille, allaient choir sur des couches improvisées aux alentours de la maison : sapinette, fenil, voire même bûcher ou buanderie quand il faisait très chaud comme aujourd'hui…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire