Ferenczi & Fils

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  • Auteurs: Henri Mansvic
  • Auteurs: Jean Miroir
  • Auteurs: M.-A. Hullet

N° 976 - Sous la caresse du soleil (M.-A. Hullet)

2,92 €
Extrait : Le soleil, en maître impérieux, fait peser son accablante domination sur la terre de Touggourt. Il l'étreint, la meurtrit, la possède, et elle devient sa proie défaillante. Il brille sur les lourds panaches des dattiers, il joue avec le vent au-dessus des dunes rousses, il est le tout-puissant que les burnous prosternés saluent quand, le soir, à l'horizon, il disparaît, rouge, assombri et farouche. La chaleur continue à être si intense en ce mois d'octobre que, tout à l'heure, le casque sera encore nécessaire pour garantir le crâne de la mortelle insolation. L'air surchauffé oppresse les poumons, dessèche la gorge. On dirait que le brûlant été ne veut pas mourir. Une table est dressée dans l'ombre tiède que projette la demeure du maître européen. Le déjeuner est cependant terminé depuis quelque temps, mais il faut que les heures torrides passent : vers trois heures on reprendra le travail. On y songe dans la fumée des cigarettes à goût de miel et la senteur âcre du café turc…

N° 1290 - Le tribunal des coeurs (Jean Miroir)

2,90 €
Extrait : Norbert Pierson avait parlé d'une voix monocorde, les yeux fixés sur la fenêtre d'où l'on apercevait, au travers des vitres, les frondaisons du Luxembourg. Il savait que, s'il regardait ses parents, il manquerait de courage pour continuer. Et ce coup, qui frappait le petit cercle familial jusque là si étroitement uni, il avait le cruel devoir de le leur asséner…

N° 544 - Celle qui aime... (Henri Mansvic)

3,74 €
Extrait :  En pleine Sarthe, sur la pente d'une colline boisée au pied de laquelle une rivière ondule, se dresse le vieux château de Menonville. On y accède par un chemin moussu, tout bordé de haies vives, qui, par ce matin de mai ensoleillé, verdoient et parfument. A l'heure où nous y pénétrons avec notre lecteur, un homme, presque un vieillard, est assis dans un petit salon solitaire. Les coudes sur une table, l'oeil fixe, la tête dans ses deux mains, il songe. Et ce à quoi il songe doit être profondément triste, car de longs soupirs s'échappent par instants de sa poitrine oppressée. Les mauvaises nouvelles, qu'il pressentait il y a quelques jours, s'étaient en effet confirmées hier. Il n'y avait plus de doute possible, et le désastre était absolu de la banque qui détenait sa fortune…
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