C'est un enfant méchant qui fait des colère de géant. Quand il n'est pas content, il crie, il tape des pieds, il fait des grimaces de sorcier. Alors tout le monde se met à trembler. Enfin, presque tout le monde… Dès 6-7 ans.
Moi, c'est Toto ! Tu me connais sûrement, je suis installé au fond de la classe, près du radiateur. Mais pour de vrai, je passe plus de temps dans le bureau du directeur. Il me met dans un coin, et il m'oblige à rien faire. Ça tombe bien, ce que je préfère, c'est rien faire ! À partir de 7 ans.
Pour la fête du printemps de l'école, chaque classe doit tenir un stand. Eliott et Nina ont convaincu leur maîtresse d'aménager une maison hantée dans une sale inoccupée. Mais bientôt, le bruit court que le bâtiment est vraiment hanté ! Plus personne n'ose y mettre les pieds ! Eliott et Nina sont persuadés que cette rumeur est destinée à faire fermer leur stand, et décident de résoudre ce mystère !
La maîtresse demande : — Toto, avoue que ton père t'a aidé à faire ton devoir ! — NON ! M'dame, je vous jure ! — Sûr ? — Ah ça, j'en suis sûr. Il l'a fait tout seul… (Extrait P.10) — Toto, tes idées sont comme des diamants… — Vous voulez dire qu'elles sont brillantes, maîtresse ? — Non… qu'elles sont si rares…(Extrait P.50)
Nina présente à Eliott son nouvel animal de compagnie : Anémone, un petit cochon nain. Mais alors que les deux amis font leurs devoirs, le cochon se met à faire de drôles de bruits avant de vomir. Le vétérinaire leur apprend que le petit animal a certainement été empoisonné ! Mais qui peut bien vouloir du mal à un adorable cochon ? Eliott et Nina comptent bien démasquer le mystérieux empoisonneur.
— Bonjour, Monsieur le Directeur, Toto est très malade, il ne pourra pas venir à l'école ! — Mais qui appelle ? — Euh, c'est mon papa ! (P.40) Dans le train, un vieux monsieur vient s'asseoir à côté de Toto : — Bonjour jeune homme, je vais à Chartres. Comment saurai-je quand nous arriverons ? — Pas de soucis, M'sieur. Surveillez-moi attentivement et descendez à la station juste avant moi ! (P.20)
Clémence aime être seule. Sous son parapluie rouge, elle est bien au chaud et se complaît dans sa rêverie mais voilà que peu à peu, le parapluie grandit… Il était compagnon, il était protecteur, il devient encombrant et finit par interdire toute communication avec autrui. Et Clémence rêve parfois qu'il s'envole, pour s'échapper. La timidité qui donnait du prix aux sentiments et aux sensations éprouvées, enferme Clémence dans ses peurs et sa solitude. Elle rapetisse, le parapluie envahit peu à peu les illustrations, Clémence disparaît sous le rouge… Saura-t-elle réagir à temps ? Trouvera-t-elle quelqu'un pour l'aider ?
Martine Delerm aborde de façon ludique et poétique le douloureux problème de la timidité, du manque de confiance en soi et d'un dilemme cher à l'enfance : la peur et l'envie de grandir.