Petites et grandes fictions

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Les clients du Bon Chien Jaune (Pierre Mac Orlan) - Folio junior N° 494
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Les clients du Bon Chien Jaune (Pierre Mac Orlan) - Folio junior N° 494

2,74 €
Les clients du Bon Chien Jaune À la mort de son père, Louis-Marie Bénic est recueilli par son oncle, propriétaire de l'auberge du Bon Chien Jaune à Brest, lieu mal famé où s'organisent d'étranges commerces. Notamment entre l'oncle de Louis-Marie et un certain Pain Noir, qui réclame que lui soient livrés des morts… Intrigué, Louis-Marie décide d'en savoir plus. Mais il regrette bientôt sa curiosité. Prisonnier d'un vaisseau fantôme de sinistre réputation, le voici contraint de jouer une comédie macabre ! À partir de 9 ans.

Corinne l'aventureuse (Marguerite Soleillant)

12,00 €
Extrait : Chapitre I : LA MAISON DES BRODEUSES Sous le feuillage d'un grand frêne, à l'écart du village, il y avait la maison des brodeuses. Elle était petite cette maison et basse sous son toit de tuiles brunes où des plaques de mousse posaient leur éclat d'or. A côté de la porte une large fenêtre brillait de tous ses carreaux, derrière un pot de géranium en fleurs. Dans le pignon, sur le rebord de l'autre fenêtre plus étroite, était posée une cage de chardonnerets. Les chardonnerets pépiaient dans leur prison ; le vent chantait aux branches du frêne. Le soleil marquait 5 heures au-dessus de la montagne. La porte s'ouvrit. Menue dans sa robe de bure bien froncée à la taille, un pli d'inquiétude au front, une vieille femme s'avança sur la marche du seuil. Elle abrita  ses yeux avec sa main pour fouiller du regard le chemin montant entre les murettes de pierre où couraient des lézards. « Je ne la vois pas revenir, dit-elle, rentrant dans la maison. — Il n'est pas encore tard, grand-mère, » répondit une fillette, assise devant un métier à broder, près de la fenêtre. « Il n'est pas tard, mais elle sait bien que nous avons du travail et qu'il faudrait t'aider, et que mes pauvres yeux ne voient plus pour enfiler des aiguilles. Ah! si je ne t'avais pas pour me consoler, Eléonore !… »
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