Romances - Divers éditeurs

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  • Auteurs: Anne-Mariel
  • Auteurs: Dorothy Eden

La Vie Amoureuse N° 28 : Louise de Saxe (Anne Marcel)

9,90 €
Extrait : Le printemps avait éclaté sur le duché de Salzbourg comme un rire d'enfant. La Salzach roulait des eaux presque joyeuses, et tout le long de son cours, les oiseaux chantaient le plaisir du soleil retrouvé. Finies les terres et les routes enneigées ; l'herbe poussait des pointes neuves, les buissons et les arbres reprenaient leurs vertes parures, les souliers des paysans sonnaient clairs de nouveau. Salzbourg, la capitale elle-même, semblait transfigurée. Une pure lumière, qui s'efforçait de pénétrer jusqu'au fond des rues étroites et tortueuses, dorait les toits, habillait la cathédrale qui ressemble à Saint-Pierre-de-Rome, soulignait le palais du gouvernement et le palais d'été, et redonnait du lustre au vieux château sévère et ridé, le défenseur de la cité, avec les rochers à pic et les hauteurs fortifiées du Hohen-Salzbourg. Les chants, que l'hiver avait confinés dans les murs, s'échappaient librement par les fenêtres et les portes qui béaient, car Salzbourg est une ville mélodieuse et l'âme de Mozart, le plus grand de ses fils, plane toujours sur elle…

N° 284 - A deux pas de la mer (Dorothy Eden)

2,16 €
Extrait : D'où elle se tenait, sur la colline, Tessa avait une vue d'ensemble de l'école. A droite, les bâtiments proprement dits, derrière le verger, et, miroitante sous le ciel d'été, la petite nappe d'eau qui occupait le fond de l'excavation. Comment cette eau, théâtre d'un drame, pouvait-elle sembler aussi innocente, comment les fenêtres de l'école pouvaient-elles donner l'impression que derrière elles la vie poursuivait son cours normal ? Les vitres de Charlotte étaient ouvertes, le vent gonflait doucement les rideaux de coton blanc, et Tessa s'attendit presque que sa soeur agitât un mouchoir lui faisant signe de rentrer. La fenêtre de Fanny était fermée, ce qui voulait dire que la jeune fille était probablement étendue sur son lit se reposant. Tessa l'imaginait, inerte, lourde, les mains immobiles, le regard vague car ainsi que le disait Luc, Fanny n'avait pas repris ses sens. Tessa croyait plus volontiers que Fanny savait quelque chose qu'elle ne voulait pas communiquer aux autres et que son air absent venait de là…
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