Littérature Jeunesse

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  • Auteurs: Daniel Defoe
  • Auteurs: Robert Teldy-Naïm

Candala parmi les hautes herbes (Robert Teldy-Naïm) - Les sentiers de l'aube N° 24

7,50 €
La caravane traversait la région du Nassirghar. Après avoir dépassé un hameau désert, où le sol craquelé portait témoignage pour la famine, la soif et la maladie, la longue file d'hommes et d'animaux entrait maintenant dans la savane. Parmi les hautes herbes, l'adolescente apparut, droite et menue. Sa tunique jaune et cobalt, en haillons, gardait cependant une fière allure. Ses cheveux de jais aux reflets bleutés s'enroulaient en une longue natte latérale, et une fleur de cyclamen, marque insolite d'élégance dans un dénuement total, était piquée sur le côté gauche de sa tête. De curieuses boucles d'oreilles, en forme de glands, ajoutaient leur matité ocre aux reflets cuivrés de sa peau, et réhaussaient l'éclat de ses yeux verts et de ses lèvres orangées. Elle était seule, misérable, abandonnée sur la piste, loin de toute habitation, à la merci des léopards, des serpents et des tigres. Elle avait quatorze ans. Elle appartenait à la caste maudite des « intouchables ». C'est ainsi que Pierre Sarlat vit pour la première fois Candala. Il devait la baptiser le jour même : « Candala parmi les hautes herbes ». Le jour où son chemin avait croisé celui de l'adolescente, il ne se doutait pas que cette rencontre allait être déterminante pour la destinée de chacun d'eux. Au cours des années, la silhouette de Candala se tiendrait près de lui, au milieu d'un tourbillon de difficultés sans nombre, pendant les différentes captures de bêtes sauvages, parmi les intrigues, l'intolérance, les cruautés, la perfidie des hommes, au long d'une épidémie de peste dans la jungle, en un enchevêtrement d'aventures aussi passionnantes qu'exceptionnelles.

N° 614 - Robinson Crusoé - 2e partie (Daniel de Foe)

4,90 €
Extrait : J'étais maintenant dans la vingt-troisième année de ma résidence en cette île, et si accoutumé à y vivre que, sans ma continuelle crainte des sauvages, j'aurais été content d'y passer le reste de mes jours et, à la fin, de me coucher pour mourir, comme le vieux bouc dans la grotte. Mon perroquet vivait encore — je l'eus avec moi pendant vingt-six ans — et nous tenions ensemble de longues conversations familières, auxquelles je trouvais un grand charme. Mon chien aussi avait été pour moi un compagnon fidèle et cher pendant seize ans, au bout desquels il mourut de vieillesse. Pour mes chats, ils s'étaient tellement multipliés et étaient devenus si incommodes que, de peur qu'ils ne me dévorassent, j'avais été obligé d'en tuer plusieurs à coups de fusil ; les autres s'enfuirent dans les bois, où ils retournèrent à l'état sauvage, à l'exception de deux ou trois que je gardai près de moi…
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