Littérature Jeunesse

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  • Auteurs: Jeanne Roger-Lévy
  • Auteurs: Marguerite Soleillant

Corinne l'aventureuse (Marguerite Soleillant)

12,00 €
Extrait : Chapitre I : LA MAISON DES BRODEUSES Sous le feuillage d'un grand frêne, à l'écart du village, il y avait la maison des brodeuses. Elle était petite cette maison et basse sous son toit de tuiles brunes où des plaques de mousse posaient leur éclat d'or. A côté de la porte une large fenêtre brillait de tous ses carreaux, derrière un pot de géranium en fleurs. Dans le pignon, sur le rebord de l'autre fenêtre plus étroite, était posée une cage de chardonnerets. Les chardonnerets pépiaient dans leur prison ; le vent chantait aux branches du frêne. Le soleil marquait 5 heures au-dessus de la montagne. La porte s'ouvrit. Menue dans sa robe de bure bien froncée à la taille, un pli d'inquiétude au front, une vieille femme s'avança sur la marche du seuil. Elle abrita  ses yeux avec sa main pour fouiller du regard le chemin montant entre les murettes de pierre où couraient des lézards. « Je ne la vois pas revenir, dit-elle, rentrant dans la maison. — Il n'est pas encore tard, grand-mère, » répondit une fillette, assise devant un métier à broder, près de la fenêtre. « Il n'est pas tard, mais elle sait bien que nous avons du travail et qu'il faudrait t'aider, et que mes pauvres yeux ne voient plus pour enfiler des aiguilles. Ah! si je ne t'avais pas pour me consoler, Eléonore !… »

N° 137 - Histoire de Gracieuse et Les Aventures d'un Lutin (Jeanne Roger-Lévy)

3,90 €
19 gravures Extrait : Il était une fois, au pays des Ardennes, dans l'est de notre France, un vieux seigneur nommé le comte Bruno. Il avait perdu son excellente femme, et vous pouvez imaginer combien il adorait son fils unique, le jeune Hubert. Il ne pouvait se séparer longtemps de lui ; du reste, Hubert était un très bon fils, aimant beaucoup son père et faisant son bonheur. Toutefois, le vieillard avait toujours quelque inquiétude en pensant aux paroles prononcées par une vieille fée à la naissance de l'enfant, car ces paroles disaient : « Pour ton fils, le bonheur sortira d'un grand malheur. » Et, à force de craindre ce malheur vague, le comte restait anxieux et se demandait comment il pourrait protéger Hubert…
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