Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Alain Berger
  • Auteurs: Alec d'Ayrolles
  • Auteurs: Jacques Dominique
  • Auteurs: Jacques Sanluys

N° 1355 - Morte pour son amour (Alain Berger)

4,00 €
Extrait : Un soir de juin sur la campagne beauceronne où la plaine toute dorée fleure bon l'haleine endormie du soleil ; un soir calme et pur où l'on oublie que sur terre il y a autre chose que de la paix et de la beauté. Tout là-bas, une brume légère monte du sol et voile dans une transparence azurée les bois du château de Gervaises dont les tourelles dominent loin alentour…

N° 1648 - Quand le destin veille (Jacques Dominique)

4,90 €
Extrait : — Tu l'aimeras… — Ah ! ça non, par exemple !… — Tu l'aimeras parce que je le veux… Irrité, papa a frappé sur la table un coup de poing à faire dégringoler tous les livres qui s'empilent en bon ordre sur les rayons de sa bibliothèque et m'a tourné le dos, pour me montrer que l'entretien était terminé. …

N° 1545 - Le gardien du bonheur (Alec D'Ayrolles)

3,74 €
Extrait : Tout ce que l'île comptait de valide - hommes, femmes, enfants ou vieillards - était massé autour de la crique, pour suivre la « compétition » ; c'est dire qu'il n'y avait, pratiquement, personne dans les maisons, car les habitants de Motu-Ahi ne sont pour ainsi dire jamais malades (il n'y a même pas de médecin dans l'île : on en a fait venir un, dans les cas extrêmes, de Papeete) ; ils atteignent facilement un âge biblique, puis, un beau jour, jugeant qu'il serait indiscret d'encombrer plus longtemps la famille de leur inutile personne, ils s'endorment à jamais. Oui, les Motu-Ahiens (c'est ainsi, je pense, qu'il convient de nommer les « naturels » de l'île) vivent vieux, et ils vivent heureux, en profitant de l'éternel printemps du climat polynésien et en se contentant, avec sagesse, des poissons qui viennent tout seuls dans les filets, du gibier qui veut bien se suicider dans les pièges, et les fruits — oranges, bananes, noix de coco et mayorés … — qui poussent en telle abondance qu'il suffit de s'amuser à grimper aux arbres pour en avoir non seulement assez pour son propre ravitaillement mais, même pour en exporter un peu…

N° 1206 - La mort se venge (Alain Berger)

3,05 €
Extrait : Le rapide venant de Reims entrait en gare ; le Dr Paulmier, qui depuis quelques minutes attendait l'arrivée, scruta d'un coup d'oeil les voyageurs et sans doute il aperçut celle qu'il cherchait car, avisant un porteur, il le dirigea vers un wagon où il interpella à mi-voix : — Mère... Mme Paulmier, dont le regard fouillait par ailleurs, détourna la tête et, sans fausse honte, embrassa son fils. — Tu es venu toi-même, Julien ? remarqua-t-elle en suivant le docteur parmi la foule. — Dany est souffrant, oh !… moins que rien ; sa mère a préféré ne pas le quitter. — Elle va bien, Françoise ?… interrogea encore la voyageuse, d'un ton où perçait un peu de rancune. — Très bien, je te remercie ; quant au petit, son indisposition n'aura aucune suite ; il a trop mangé de bonbons ce matin. La mère ne s'y trompa point ; entre son fils et sa belle-fille la parfaite entente ne régnait pas…

N° 1917 - Le dernier mot du coeur (Jacques Sanluys)

3,95 €
Extrait : A regret je franchis le portillon. C'était stupide d'avoir choisi le métro comme moyen de transport ! Il y avait une vingtaine d'arrêts, deux changements, pour aller jusqu'à « La Fourche ». Un bien long voyage ! Je m'étais privée sans raison du beau soleil d'octobre... Le bruit de la rame qui arrivait coupa court à mes réflexions. Trop tard pour changer d'avis !... Je me dirigeai vers le milieu du quai, là où allait venir se placer le wagon des « premières ». Des cris d'effroi, soudain me glacèrent… Le train stoppa net, durement. Des gens s'élancèrent vers la voiture de tête. Le conducteur sortit d'un bond de sa cabine. Il sauta sur la voie, suivi par le chef de train… Déjà, des voyageurs formaient un cercle. Je ne voulu pas me mêler à la foule. C'était un suicide, sans aucun doute. L'affreux spectacle ne m'attirait pas ! Le chef de station, qui s'était précipité pour aider ses camarades de travail à secourir la victime revenait au pas de charge vers la cabine vitrée qui lui sert de bureau…
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