Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Alexyanne
  • Auteurs: Fernand Peyre
  • Auteurs: Laurette Jacques
  • Auteurs: Pieyre Fabrice

N° 1891 - Le cadre vide (Pieyre Fabrice)

3,05 €
Extrait  : — Entre, Ariane... La jeune fille pénètre avec précaution dans le somptueux appartement où vit, célèbre et solitaire, l'être d'élection de ses rêves. Chaque fois qu'Etienne, le valet de chambre de Georges de Villers, lui permet d'entrer et d'admirer tout à son aise - en l'absence du maître - les objets précieux et familiers du grand écrivain, c'est pour elle le même enchantement, toujours grisant, toujours renouvelé. Aujourd'hui, un pâle soleil d'hiver baigne d'une brume lumineuse le grand salon aux tapisseries anciennes, de nuances exquisement éteintes où des licornes jouent avec les fruits dorés du Jardin des Hespérides, où des meubles merveilleusement patinés, aux bois d'essences rares, luisent dans la pénombre, faiblement, où d'étranges fleurs - nées de quels fabuleux climats - ornent des vases à formes contournées… Et ce sphinx de turquoise, dans sa niche de miroirs, qui multiplie cent fois son image comme le Dieu de la supercherie !…

N° 1473 - A la belle meunière (Laurette Jacques)

4,92 €
Extrait : Les sourcils froncés par l'attention, la mine sérieuse et même un peu inquiète, Madeleine ne quittait pas des yeux son image, reflétée par la glace qui ornait son armoire de style faussement Louis XV. La couturière agenouillée devant elle, la bouche pleine d'épingles, admirait son œuvre et attendait les félicitations méritées. …

N° 1883 - Un bal masqué à Monaco (Pieyre Fabrice)

3,05 €
Extrait  : En ce début de printemps, comme chaque année, Sa Majesté Carnaval, s'apprête à régner sur toute la Riviera. A Nice, il se pare, à son habitude, d'un éclat évidemment tout particulier. Mais dans la petite Principauté de Monaco, son rayonnement prend une ampleur considérable. Cela tient sans doute au charme unique de ce lieu enchanteur où tout est mis en oeuvre pour que l'hôte de passage soit ébloui, conquis, et ne parte qu'à regret. Mais, en dehors de l'agitation touristique, sans cesse renouvelée, il y a, aussi, la vie un peu particulière, étrange, presque provinciale de ceux qui, dans les vieilles demeures bâties sur le Rocher, à l'ombre désuète du Palais du Prince, ou dans les fastueuses villas qui s'éparpillent tout autour, le long de la côte, à Monte-Carlo notamment, composent la société permanente de la Principauté. Société souvent brillante sous des dehors parfois secrets, où la haute et riche bourgeoisie côtoie une noblesse ancienne et parfois dédorée, et des artistes fameux qui se sont fixés là, dans un cadre merveilleux toujours propice à l'inspiration…

N° 1163 - Le calvaire de Fabienne (Fernand Peyre)

3,05 €
Extrait : — Prends garde, grand-mère, nous voici au perron. — Où est la marche ? — Ici… Avance le pied… Là, parfait, tu y es, grand-mère descends doucement… je te tiens, n'aie pas peur ! — Comment aurais-je peur avec toi, ma petite Fabienne ? Grâce à ton appui, la grand-maman aveugle n'a jamais fait le moindre faux pas… Je n'ai pas le temps d'avoir un désir que ma chère petite-fille l'a déjà deviné, et réalisé… — Nous voici sur la terrasse… Pas pour longtemps, il y a le grand escalier à descendre pour gagner le jardin. — Arrêtons-nous un instant, il fait si bon sur la terrasse. Quel air pur on y respire ! Et quelle vue merveilleuse !…

N° 988 - Petite amie (Fernand Peyre)

2,92 €
Extrait : — Eh bien ! ma petite Janine !… Qu'y a-t-il ?… Tu ne parles pas. Ta figure est toute triste. Est-ce que tu t'ennuierais, par hasard ?… — Oh ! ma tante !… Avec toi, je ne m'ennuie jamais. — Je te remercie du compliment ; mais cela ne m'empêche pas de croire que, pour l'instant, du moins, il y a quelque chose qui ne va pas. Tu as des papillons noirs. — Je t'assure, ma tante, que… — Allons ! Allons !… N'assure rien. Il ne faut pas être grand psychologue pour lire sur le visage d'une jeune fille qui rêve… veux-tu que je te dise à qui ?… Janine baissa les yeux et ses joues s'empourprèrent. — Ah ! Ah ! s'écria la tante en souriant. Il paraît que j'ai touché juste. Ainsi, pauvre mignonne ! André n'a qu'à être huit jours sans venir voir sa petite amie de Savigny pour que celle-ci se mette martel en tête et s'imagine qu'il la délaisse complètement…

N° 1544 - Rappelle-toi (Alexyanne)

3,05 €
Extrait : Depuis un peu plus d'une heure, le train n'était plus express, mais omnibus… Il ne faisait plus entendre son long sifflement tragique, au moment de brûler les gares ; les petites maisons, en bordure de la voie, ne s'effaçaient plus devant lui dans un vent de panique ; le bruit de ses roues n'avait plus cette note autoritaire et triomphante qui, depuis Paris, était revenue à un rythme régulier dans le chant de sa marche… Il ralentissait souvent, maintenant, le train naguère si orgueilleux de sa vitesse et de sa force. Il arrivait dans les petites gares en s'annonçant, en s'excusant presque de troubler la paix des champs environnants… Et il repartait avec des halètements poussifs. On aurait dit qu'il avait vieilli. Jeanine, debout dans le couloir, fumait la dernière cigarette avant l'arrivée à Parchy. Elle se faisait, au sujet du train, ces réflexions un peu puériles, et se demandait s'il en serait de même pour Philippe, lorsqu'il ne serait plus le brillant météore filant à toute vitesse dans le ciel de la gloire, faisant pâlir les étoiles plus anciennes, jetant ses feux aveuglants, projetant dans une ombre plus dense encore qu'avant son passage les petits feux qui essayaient de se survivre…

N° 1891 - Le cadre vide (Pieyre Fabrice)

3,74 €
Extrait : — Entre, Ariane... La jeune fille pénètre avec précaution dans le somptueux appartement où vit, célèbre et solitaire, l'être d'élection de ses rêves. Chaque fois qu'Etienne, le valet de chambre de Georges de Villers, lui permet d'entrer et d'admirer tout à son aise - en l'absence du maître - les objets précieux et familiers du grand écrivain, c'est pour elle le même enchantement, toujours grisant, toujours renouvelé. Aujourd'hui, un pâle soleil d'hiver baigne d'une brume lumineuse le grand salon aux tapisseries anciennes, de nuances exquisement éteintes où des licornes jouent avec les fruits dorés du Jardin des Hespérides, où des meubles merveilleusement patinés, aux bois d'essences rares, luisent dans la pénombre, faiblement, où d'étranges fleurs - nées de quels fabuleux climats - ornent des vases à formes contournées… Et ce sphinx de turquoise, dans sa niche de miroirs, qui multiplie cent fois son image comme le Dieu de la supercherie !…
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