Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Jacques Dominique
  • Auteurs: Jacques Sanluys
  • Auteurs: Michèle Brémont
  • Auteurs: Pieyre Fabrice

N° 1526 - Jacqueline et l'amour (Michèle Brémont)

3,74 €
Extrait : Un petit magasin… Un tout petit magasin !… Mais si joli ! Joli à croquer ! Deux minuscules vitrines, capitonnées de satin blanc à bouton d'or ; d'un côté, un grand vase de fleurs fraîches, toujours renouvelées, avec une seule paire de bas, mais quels bas ! fins comme une brume traversée de rayons de soleil ; de l'autre, deux flacons de parfum seulement, mais quels flacons ! d'un cristal, d'une forme ! Et la porte, tout étroite est garnie d'un motif en fer forgé en forme de coeur. C'est ravissant. Aucune femme ne peut passer devant cet amour de magasin sans s'arrêter un moment et soupirer d'envie et d'admiration. Aucun homme non plus…

N° 1891 - Le cadre vide (Pieyre Fabrice)

3,05 €
Extrait  : — Entre, Ariane... La jeune fille pénètre avec précaution dans le somptueux appartement où vit, célèbre et solitaire, l'être d'élection de ses rêves. Chaque fois qu'Etienne, le valet de chambre de Georges de Villers, lui permet d'entrer et d'admirer tout à son aise - en l'absence du maître - les objets précieux et familiers du grand écrivain, c'est pour elle le même enchantement, toujours grisant, toujours renouvelé. Aujourd'hui, un pâle soleil d'hiver baigne d'une brume lumineuse le grand salon aux tapisseries anciennes, de nuances exquisement éteintes où des licornes jouent avec les fruits dorés du Jardin des Hespérides, où des meubles merveilleusement patinés, aux bois d'essences rares, luisent dans la pénombre, faiblement, où d'étranges fleurs - nées de quels fabuleux climats - ornent des vases à formes contournées… Et ce sphinx de turquoise, dans sa niche de miroirs, qui multiplie cent fois son image comme le Dieu de la supercherie !…

N° 1883 - Un bal masqué à Monaco (Pieyre Fabrice)

3,05 €
Extrait  : En ce début de printemps, comme chaque année, Sa Majesté Carnaval, s'apprête à régner sur toute la Riviera. A Nice, il se pare, à son habitude, d'un éclat évidemment tout particulier. Mais dans la petite Principauté de Monaco, son rayonnement prend une ampleur considérable. Cela tient sans doute au charme unique de ce lieu enchanteur où tout est mis en oeuvre pour que l'hôte de passage soit ébloui, conquis, et ne parte qu'à regret. Mais, en dehors de l'agitation touristique, sans cesse renouvelée, il y a, aussi, la vie un peu particulière, étrange, presque provinciale de ceux qui, dans les vieilles demeures bâties sur le Rocher, à l'ombre désuète du Palais du Prince, ou dans les fastueuses villas qui s'éparpillent tout autour, le long de la côte, à Monte-Carlo notamment, composent la société permanente de la Principauté. Société souvent brillante sous des dehors parfois secrets, où la haute et riche bourgeoisie côtoie une noblesse ancienne et parfois dédorée, et des artistes fameux qui se sont fixés là, dans un cadre merveilleux toujours propice à l'inspiration…

N° 1648 - Quand le destin veille (Jacques Dominique)

4,90 €
Extrait : — Tu l'aimeras… — Ah ! ça non, par exemple !… — Tu l'aimeras parce que je le veux… Irrité, papa a frappé sur la table un coup de poing à faire dégringoler tous les livres qui s'empilent en bon ordre sur les rayons de sa bibliothèque et m'a tourné le dos, pour me montrer que l'entretien était terminé. …

N° 1660 - Les lois de l'amour (Michèle Brémont)

3,74 €
Extrait : — A la santé des fiancés ! On entendit sauter le bouchon de la bouteille de cidre cacheté et, tout aussitôt, le liquide ambré bouillonna hors du goulot, tandis que les coupes se tendaient à bout de bras, autour de la table, et que M. Trézelot faisait de son mieux pour ne pas laisser le délicieux liquide glacé se répandre sur la nappe. Des cris, des rires fusèrent, rires aigus des femmes, rires profonds des hommes, tandis que les verres s'entrechoquaient, gaiement : — Embrasse-la, mon petit, embrasse-la ! — Mais oui, voyons, qu'est-ce que tu attends ? Hervé Ladaman se leva et, sa coupe en main, se pencha au-dessus de sa petite fiancée. Une émotion mal contenue humectait ses larges prunelles, d'un noir de jais, et ses belles lèvres tremblaient un peu. Il s'efforçait de dominer la contraction de sa gorge, mais son sourire tendre et implorant proclamait qu'il n'était pas en état de prononcer une parole…

N° 1891 - Le cadre vide (Pieyre Fabrice)

3,74 €
Extrait : — Entre, Ariane... La jeune fille pénètre avec précaution dans le somptueux appartement où vit, célèbre et solitaire, l'être d'élection de ses rêves. Chaque fois qu'Etienne, le valet de chambre de Georges de Villers, lui permet d'entrer et d'admirer tout à son aise - en l'absence du maître - les objets précieux et familiers du grand écrivain, c'est pour elle le même enchantement, toujours grisant, toujours renouvelé. Aujourd'hui, un pâle soleil d'hiver baigne d'une brume lumineuse le grand salon aux tapisseries anciennes, de nuances exquisement éteintes où des licornes jouent avec les fruits dorés du Jardin des Hespérides, où des meubles merveilleusement patinés, aux bois d'essences rares, luisent dans la pénombre, faiblement, où d'étranges fleurs - nées de quels fabuleux climats - ornent des vases à formes contournées… Et ce sphinx de turquoise, dans sa niche de miroirs, qui multiplie cent fois son image comme le Dieu de la supercherie !…

N° 1917 - Le dernier mot du coeur (Jacques Sanluys)

3,95 €
Extrait : A regret je franchis le portillon. C'était stupide d'avoir choisi le métro comme moyen de transport ! Il y avait une vingtaine d'arrêts, deux changements, pour aller jusqu'à « La Fourche ». Un bien long voyage ! Je m'étais privée sans raison du beau soleil d'octobre... Le bruit de la rame qui arrivait coupa court à mes réflexions. Trop tard pour changer d'avis !... Je me dirigeai vers le milieu du quai, là où allait venir se placer le wagon des « premières ». Des cris d'effroi, soudain me glacèrent… Le train stoppa net, durement. Des gens s'élancèrent vers la voiture de tête. Le conducteur sortit d'un bond de sa cabine. Il sauta sur la voie, suivi par le chef de train… Déjà, des voyageurs formaient un cercle. Je ne voulu pas me mêler à la foule. C'était un suicide, sans aucun doute. L'affreux spectacle ne m'attirait pas ! Le chef de station, qui s'était précipité pour aider ses camarades de travail à secourir la victime revenait au pas de charge vers la cabine vitrée qui lui sert de bureau…
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