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  • Auteurs: Anne-Mariel
  • Auteurs: Fernand Sernada
  • Auteurs: Jean Bert
La lutte pour l'amour (Fernand Sernada) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1282
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N° 1282 - La lutte pour l'amour (Fernand Sernada)

3,05 €
Extrait : — C'est ici ! fit Micheline Lescar. Et d'un magistral coup de frein, elle immobilisé sa superbe et puissante Hispano au bord du trottoir, rue de Presbourg, en face du Bar Georges-Carpentier. Tandis que Sonia Bernoff s'extrayait de l'auto, Micheline Lescar mit sa voiture en ordre de panne, descendit elle-même, rejoignit Sonia et les deux femmes entrèrent ensemble dans le bar. Aimablement accueillies par l'élégant ex-boxeur, qui les installa à une table libre, Micheline et Sonia, devant un Martini sec, prirent, du regard, possession de la salle. Il était un peu plus de midi et déjà très garni, le bar luxueux s'emplissait de clients. La salle, en rotonde, était barrée près de la porte, par le comptoir du bar et, disposées sans ordre, semblait-il, de petites tables d'acajou avec des sièges en cuir gris, mettaient, dans l'établissement, une note d'élégante intimité. L'élément masculin n'avait pas tardé à remarquer Micheline et Sonia et des regards admiratifs allaient aux deux femmes qui, habituées à ces hommages anonymes et muets, paraissaient indifférentes, encore qu'elles en fussent flattées…

La Vie Amoureuse N° 28 : Louise de Saxe (Anne Marcel)

9,90 €
Extrait : Le printemps avait éclaté sur le duché de Salzbourg comme un rire d'enfant. La Salzach roulait des eaux presque joyeuses, et tout le long de son cours, les oiseaux chantaient le plaisir du soleil retrouvé. Finies les terres et les routes enneigées ; l'herbe poussait des pointes neuves, les buissons et les arbres reprenaient leurs vertes parures, les souliers des paysans sonnaient clairs de nouveau. Salzbourg, la capitale elle-même, semblait transfigurée. Une pure lumière, qui s'efforçait de pénétrer jusqu'au fond des rues étroites et tortueuses, dorait les toits, habillait la cathédrale qui ressemble à Saint-Pierre-de-Rome, soulignait le palais du gouvernement et le palais d'été, et redonnait du lustre au vieux château sévère et ridé, le défenseur de la cité, avec les rochers à pic et les hauteurs fortifiées du Hohen-Salzbourg. Les chants, que l'hiver avait confinés dans les murs, s'échappaient librement par les fenêtres et les portes qui béaient, car Salzbourg est une ville mélodieuse et l'âme de Mozart, le plus grand de ses fils, plane toujours sur elle…

Pourvu qu'il m'aime (Anne-Mariel)

12,00 €
Extrait : Indécis, Martin se tenait debout à l'entrée du hall de l'aérogare d'Orly. Il était déconcerté par l'effervescence qui régnait dans l'immense galerie. Dominant le tumulte, un haut-parleur annonça : — Les voyageurs à destination de Rome, Athènes et Beyrouth sont priés de se présenter au bureau du contrôle. Le même appel retentit en anglais. Un groupe d'étudiants repoussa Martin près de la bibliothèque. Avisant une hôtesse de l'air qui passait, il se renseigna : — Pardon, mademoiselle, pourriez-vous me dire si le vol 726 en provenance de New York est arrivé ? — Oui, monsieur, il y a une vingtaine de minutes. Tous les voyageurs sont déjà passés à la douane…

N° 1287 - Fête des coeurs (Jean Bert)

2,90 €
Extrait : La route poussiéreuse bordée de champs immenses grimpait la colline normande. Les pommiers bas, au tronc tordu de rhumatisant, laissaient négligemment tomber leurs fruits acides arrachés par le vent précurseur d'orage. Josette Giroux pressa le pas, inquiète de voir s'amonceler sur sa tête les nuages gris masquant subitement l'azur de ce ciel d'été. …

N° 1272 - Les étreintes coupables (Fernand Sernada)

3,05 €
Extrait : Sur la terrasse de la villa La Chiquenaude , qu'une tente bariolée abritait du soleil, tout en haut de la côte de Grâce, à Trouville, six personnes achevaient leur café, après déjeuner, au milieu du mois d'août. La Chiquenaude appartenait à Jacques Fertin, un gros entrepreneur de travaux publics, qui en avait hérité de son père il y avait une quinzaine d'années. Grand, d'une carrure puissante, sous des cheveux gris épais, Jacques Fertin, à cinquante-cinq ans, portait le masque jovial des gens qui ont réussi, mais pour qui la vie continue d'être une perpétuelle lutte, qu'ils mènent sans sentimentalité exagérée. Marié depuis six ans, il avait épousé une veuve, de dix-neuf ans plus jeune que lui, qu'il ne cessait d'adorer de cette dévotion tendre et pleine de prévenances que les hommes d'un certain âge réservent aux femmes à qui ils ont voué leur affection. Marise Fertin, la femme de Jacques, était, à trente-six ans, dans la plénitude de sa beauté. Grande, avec de longues jambes d'une ligne impeccable, elle avait cette silhouette élégante qui donne une marche féline et des gestes caressants…

N° 1141 - Un coeur égaré (Fernand Sernada)

3,74 €
Extrait : Comme Marc Larchamp quittait son cabinet de travail, s'apprêtant à sortir, sa femme Gilberte surgit du petit salon où elle se tenait et appela : — Marc ? Marc Larchamp eut un froncement de sourcils et, au lieu de gagner l'antichambre, il rejoignit sa femme dans le petit salon. — Alors, fil Gilberte, c'est bien décidé, tu ne veux pas m'accompagner, ce soir, au dîner des Maltière ? Marc Larchamp eut de nouveau un geste agacé et, la voix un peu sèche : — Non ! répondit-il, je n'y vois aucune utilité. Cela ne t'empêche pas d'ailleurs de t'y rendre… Ce ne sera pas la première fois que tu sortiras sans moi. — Evidemment, reprit Gilberte, tâchant de conserver son calme, mais cela devient un peu ridicule de me voir continuellement sans mon mari. — Ce qui est surtout ridicule, c'est d'être perpétuellement en dehors de chez soi, lança Marc sans aménité…
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