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  • Auteurs: Anne-Mariel
  • Auteurs: C. Fongrave
  • Auteurs: Jules de Goncourt
Renée Mauperin (Edmond & Jules de Goncourt) - Modern-Bibliothèque - Arthème Fayard Editeur
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Renée Mauperin (Edmond & Jules de Goncourt)

12,00 €
Renée Mauperin (Edmond & Jules de Goncourt) Extrait Chapitre I : —Vous n'aimez pas le monde, mademoiselle ? — Vous ne le direz pas ? J'y avale ma langue… Voilà l'effet que me fait le monde, à moi. Peut-être ça tient à ce que je n'ai pas eu de chance. Je suis tombée sur des jeunes gens sérieux, des amis à mon frère, des jeunes gens à citations , comme je les appelle. Les jeunes personnes, on ne peut leur parler que du dernier sermon qu'elles ont entendu, du dernier morceau de piano qu'elles ont étudié, ou de la dernière robe qu'elles ont mise : c'est borné, l'entretien avec mes contemporaines. — Vous restez, je crois, toute l'année à la campagne, mademoiselle ? — Oui… Oh ! nous sommes si près de Paris… Est-ce joli ce qu'on a joué à l'Opéra Comique ces jours-ci ? Avez-vous vu ? — Oui, mademoiselle, charmant… une musique d'une maestria … Il y avait tout Paris à la première représentation. Je vous dirai que je ne vais qu'aux premières. — Figurez-vous que c'est le seul spectacle où on me mène, l'Opéra-Comique… avec les Français… et encore aux Français, quand on y joue des chefs-d'oeuvre… C'est moi qui trouve ça tannant, les chefs-d'oeuvre ! Penser qu'on me défend le Palais-Royal !…

La Vie Amoureuse N° 28 : Louise de Saxe (Anne Marcel)

9,90 €
Extrait : Le printemps avait éclaté sur le duché de Salzbourg comme un rire d'enfant. La Salzach roulait des eaux presque joyeuses, et tout le long de son cours, les oiseaux chantaient le plaisir du soleil retrouvé. Finies les terres et les routes enneigées ; l'herbe poussait des pointes neuves, les buissons et les arbres reprenaient leurs vertes parures, les souliers des paysans sonnaient clairs de nouveau. Salzbourg, la capitale elle-même, semblait transfigurée. Une pure lumière, qui s'efforçait de pénétrer jusqu'au fond des rues étroites et tortueuses, dorait les toits, habillait la cathédrale qui ressemble à Saint-Pierre-de-Rome, soulignait le palais du gouvernement et le palais d'été, et redonnait du lustre au vieux château sévère et ridé, le défenseur de la cité, avec les rochers à pic et les hauteurs fortifiées du Hohen-Salzbourg. Les chants, que l'hiver avait confinés dans les murs, s'échappaient librement par les fenêtres et les portes qui béaient, car Salzbourg est une ville mélodieuse et l'âme de Mozart, le plus grand de ses fils, plane toujours sur elle…

Pourvu qu'il m'aime (Anne-Mariel)

12,00 €
Extrait : Indécis, Martin se tenait debout à l'entrée du hall de l'aérogare d'Orly. Il était déconcerté par l'effervescence qui régnait dans l'immense galerie. Dominant le tumulte, un haut-parleur annonça : — Les voyageurs à destination de Rome, Athènes et Beyrouth sont priés de se présenter au bureau du contrôle. Le même appel retentit en anglais. Un groupe d'étudiants repoussa Martin près de la bibliothèque. Avisant une hôtesse de l'air qui passait, il se renseigna : — Pardon, mademoiselle, pourriez-vous me dire si le vol 726 en provenance de New York est arrivé ? — Oui, monsieur, il y a une vingtaine de minutes. Tous les voyageurs sont déjà passés à la douane…

N° 1031 - Ce que femme veut ! (C. Fongrave)

3,74 €
Extrait : Elle lui tenait les deux mains et le considérait avec tendresse : — Voyons, Pierre, du courage ! Père changera peut-être d'idée. Actuellement il semble buté et il serait dangereux de le harceler. Le jeune homme sourit avec amertume : — Si tu m'aimais autant que je t'aime, tu ne me conseillerais pas aussi aisément la patience. Des larmes brillèrent au bord de ses longs cils dorés et elle serra plus fort les mains de l'aimée : — Ne dis pas cela, tu me déchires le coeur. Je ne te conseille pas la patience, mais la sagesse. Père tient absolument à ce que son gendre soit riche ; il ne veut pas, prétend-il, que je connaisse la médiocrité dans laquelle il a vécu toute sa vie. Tu sais que cette pauvreté auprès de toi ne m'effrayerait pas, mais il affirme que j'ignore tout de l'existence. Nous en sommes là. Evidemment, c'est triste, mais comment passer outre sans causer un mortel chagrin à mon pauvre papa…

N° 922 - L'épreuve sentimentale (C. Fongrave)

3,74 €
Extrait : Les deux jeunes gens se serrèrent la main cordialement et Jean s'éloigna à grands pas, se dirigeant vers le château. A une courte distance, il ralentit et balbutia, se parlant à lui-même : — Pauvre Roger !… Je comprends sa pensée, quoiqu'il la taise avec soin… Mais je n'y puis rien… Pierrette m'aime… et moi je l'adore, le hasard a tout fait. Il leva la tête et aperçut le château, tout près, qui formait une tache grise au milieu de la verdure. Son regard se tourna machinalement vers une des fenêtres du rez-de-chaussée et un sourire détendit ses traits. Aussitôt, il marcha plus vite et escalada le perron. Comme il franchissait le seuil, une voix rieuse s'écria : — Comme ru es resté longtemps, vagabond !…
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