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  • Auteurs: Anne-Mariel
  • Auteurs: Yves Combot

La Vie Amoureuse N° 28 : Louise de Saxe (Anne Marcel)

9,90 €
Extrait : Le printemps avait éclaté sur le duché de Salzbourg comme un rire d'enfant. La Salzach roulait des eaux presque joyeuses, et tout le long de son cours, les oiseaux chantaient le plaisir du soleil retrouvé. Finies les terres et les routes enneigées ; l'herbe poussait des pointes neuves, les buissons et les arbres reprenaient leurs vertes parures, les souliers des paysans sonnaient clairs de nouveau. Salzbourg, la capitale elle-même, semblait transfigurée. Une pure lumière, qui s'efforçait de pénétrer jusqu'au fond des rues étroites et tortueuses, dorait les toits, habillait la cathédrale qui ressemble à Saint-Pierre-de-Rome, soulignait le palais du gouvernement et le palais d'été, et redonnait du lustre au vieux château sévère et ridé, le défenseur de la cité, avec les rochers à pic et les hauteurs fortifiées du Hohen-Salzbourg. Les chants, que l'hiver avait confinés dans les murs, s'échappaient librement par les fenêtres et les portes qui béaient, car Salzbourg est une ville mélodieuse et l'âme de Mozart, le plus grand de ses fils, plane toujours sur elle…

Pourvu qu'il m'aime (Anne-Mariel)

12,00 €
Extrait : Indécis, Martin se tenait debout à l'entrée du hall de l'aérogare d'Orly. Il était déconcerté par l'effervescence qui régnait dans l'immense galerie. Dominant le tumulte, un haut-parleur annonça : — Les voyageurs à destination de Rome, Athènes et Beyrouth sont priés de se présenter au bureau du contrôle. Le même appel retentit en anglais. Un groupe d'étudiants repoussa Martin près de la bibliothèque. Avisant une hôtesse de l'air qui passait, il se renseigna : — Pardon, mademoiselle, pourriez-vous me dire si le vol 726 en provenance de New York est arrivé ? — Oui, monsieur, il y a une vingtaine de minutes. Tous les voyageurs sont déjà passés à la douane…

N° 714 - Cités lacustres (Yves Combot)

5,90 €
Extrait : Un soir de printemps, tendre et doux, tissait sur le pays des lacustres son réseau d'ombre légère. Au pied des hautes montagnes qui les bordaient au sud d'une infranchissable barrière, les « Trois-Lacs » étendaient, sous un ciel d'azur pâle, leurs eaux calmes, profondes et fraîches. Par-dessus la chaîne des basses collines du couchant, un soleil rouge empourprait l'eau où les palafittes du lac de Stag-led — le plus beau des trois lacs, — formaient un îlot long et peu large que les jeux clairs de l'onde, sous les pilotis, semblaient faire bizarrement flotter. Les fumées du soir montaient des huttes de bois et de chaume ; des enfants se poursuivaient bruyamment sur les plates-formes de troncs et de glaise et des jeunes filles, assises jambes pendantes au-dessus de l'eau, chantaient des chants graves et beaux. Accroupies sur leur seuil, des femmes broyaient, pour le dernier repas du jour, des graines de blé et de seigle dans des mortiers de pierre…
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