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  • Auteurs: Anne Beauchamps
  • Auteurs: Fernand Peyre

Un phénomène appelé Nina (Anne Beauchamps)

2,95 €
Extrait : Diane d'Ursola ouvrit un oeil, puis l'autre, puis se demanda où elle était. Que pouvaient donc bien signifier ce lavabo étroit, ces murs nus, ce mobilier on ne peut plus quelconque ? N'était-elle pas en train de rêver ? Une sonnerie qu'elle reconnut… enfin ! (car dans tous les pays du monde le téléphone à la même voix ) la fit s'asseoir sur son séant et décrocher l'appareil posé sur la table de nuit. — Allô… mademoiselle Venturi ?… Voulez-vous me rappeler votre tour de taille ? Diane battit des cils. Elle tombait de la lune. — Cinquante-six centimètres, répondit-elle, sans encore savoir à qui elle parlait. — Et la largeur des épaules, s'il vous plaît ? — Quatre-vingt centimètres. — Vous dites ? La voix du correspondant paraissait franchement stupéfaites. — Non, attendez, je me trompe ! dit la jeune fille. C'est cinquante-neuf centimètres. Puis, comme soudain elle commençait de comprendre, elle ajouta : — J'ai oublié de vous dire que j'avais le pied fin et un joli port de tête…

N° 1163 - Le calvaire de Fabienne (Fernand Peyre)

3,05 €
Extrait : — Prends garde, grand-mère, nous voici au perron. — Où est la marche ? — Ici… Avance le pied… Là, parfait, tu y es, grand-mère descends doucement… je te tiens, n'aie pas peur ! — Comment aurais-je peur avec toi, ma petite Fabienne ? Grâce à ton appui, la grand-maman aveugle n'a jamais fait le moindre faux pas… Je n'ai pas le temps d'avoir un désir que ma chère petite-fille l'a déjà deviné, et réalisé… — Nous voici sur la terrasse… Pas pour longtemps, il y a le grand escalier à descendre pour gagner le jardin. — Arrêtons-nous un instant, il fait si bon sur la terrasse. Quel air pur on y respire ! Et quelle vue merveilleuse !…

N° 988 - Petite amie (Fernand Peyre)

2,92 €
Extrait : — Eh bien ! ma petite Janine !… Qu'y a-t-il ?… Tu ne parles pas. Ta figure est toute triste. Est-ce que tu t'ennuierais, par hasard ?… — Oh ! ma tante !… Avec toi, je ne m'ennuie jamais. — Je te remercie du compliment ; mais cela ne m'empêche pas de croire que, pour l'instant, du moins, il y a quelque chose qui ne va pas. Tu as des papillons noirs. — Je t'assure, ma tante, que… — Allons ! Allons !… N'assure rien. Il ne faut pas être grand psychologue pour lire sur le visage d'une jeune fille qui rêve… veux-tu que je te dise à qui ?… Janine baissa les yeux et ses joues s'empourprèrent. — Ah ! Ah ! s'écria la tante en souriant. Il paraît que j'ai touché juste. Ainsi, pauvre mignonne ! André n'a qu'à être huit jours sans venir voir sa petite amie de Savigny pour que celle-ci se mette martel en tête et s'imagine qu'il la délaisse complètement…
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