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  • Auteurs: Charles Guyon
  • Auteurs: France Noël

N° 222 - Aventures de deux Petits Français en Hongrie (Charles Guyon)

4,95 €
11 Gravures Extrait : A TRAVERS LA PUSZTA - Parmi les Français que leur situation ou leur commerce avaient attirés à Budapest, depuis plusieurs années, avant 1914, se trouvaient deux amis qui avaient su, par leur caractère et leur dignité, mériter l'estime des habitants. C'étaient MM. Pierre D., ingénieur dans une importante industrie de la ville et Jacques L., professeur de langue française. Tous deux étaient mariés. M. Pierre D. avait un fils nommé René, âgé de douze ans, et M Jacques L. un petit garçon de dix ans, appelé Maurice. Ces deux enfants, élevés ensemble, sous la direction du professeur, s'aimaient comme deux frères. Un camarade inséparable partageait leurs jeux, c'était Jean, fils de M. Alexandre B., propriétaire de l'usine à laquelle était attaché M. Pierre D…

N° 165 - Nos frères d'Italie (Charles Guyon)

2,90 €
13 gravures Les Italiens appartiennent, comme les Français, à la race latine. Les Romains, dont ils sont les descendants, ont autrefois dominé le monde, et leur civilisation a eu la plus grande influence sur la Gaule, devenue la France. Les deux langues italienne et française qui sont nées de la langue latine, ont une grande ressemblance. Les Italiens sont nos frères de race et de coeur. L'Italie est située au sud-est de la France ; c'est une longue péninsule que l'on compare souvent à une botte dont le talon est tourné vers la Turquie et la pointe vers la Sicile. C'est un pays d'une grande beauté, rempli de monuments anciens et modernes qui font l'admiration du monde entier.

N° 702 - Deux enfants à Madagascar (Charles Guyon)

8,00 €
Extrait : I - Pendant la récréation « Jean, j'ai une bonne nouvelle à l'annoncer. — Une bonne nouvelle ! Laquelle, Ferdinand ? — Mon père, qui est obligé de se rendre à Madagascar pour ses affaires, m'a dit qu'il profiterait des vacances pour te conduire à Tamatave. — Oh ! Je serai bien content d'être avec lui pour ce voyage ! — Mais ce n'est pas tout… — Dis-moi vite ce que tu sais. — Il m'emmène avec lui pour passer deux mois dans ta famille et il nous ramènera ensemble à Paris. — Voilà qui est parfait ! Rien ne pouvait me causer un plus grand plaisir, mon cher Ferdinand. Quel bonheur, passer deux mois ensemble dans mon pays, où j'aurai tant de choses à te montrer ! — Il y a longtemps aussi, cher Jen, que je désire connaître cette grande île dont tu me parles si souvent et que tu me dis si belle et si curieuse !…

N° 187 - Les fils de nos poilus (Charles Guyon)

5,90 €
11 Gravures Préface  : L'histoire des hauts faits accomplis par les enfants et par les jeunes soldats français est inépuisable ; inépuisable aussi est la liste de leurs gestes patriotiques. L'exemple de nos vaillants poilus a excité l'ardeur de leurs fils ; tous s'efforcent de marcher sur les traces de leurs pères et de leurs frères aînés. Ils ont obéi à ces beaux vers de Rouget de l'Isle qu'ils chantent dès l'enfance : Nous entrerons dans la carrière, Quand nos aînés n'y seront plus. Et souvent ils sont entrés dans la carrière sans attendre la mort de leurs aînés ; et souvent ils combattent à leur côté, émerveillant les anciens par leur mépris du danger, leur vaillance, leur dévouement et leur abnégation. D'autres, plus jeunes, incapables de porter les armes, savent encore se rendre utiles à la patrie. Quelques lettres qu'on pourra lire ici montrent quels sentiments de patriotisme, sublimes et touchants, animent les petits garçons et les petites filles de nos écoles. Leur pensée se reporte vers ceux qui luttent sur le front pour la sauvegarde et l'honneur de la patrie et cette pensée leur inspire ce dévouement merveilleux dont, à aucune autre époque de l'histoire, la jeunesse n'a donné l'exemple. En conserver quelques traits, les graver dans la mémoire de tous les Français, est une oeuvre des plus utiles.

N° 526 - La glorieuse découverte d'un jeune peintre (Charles Guyon)

2,90 €
Préface  : Jusqu'au XIV siècle, la peinture s'exécutait à la détrempe, c'est-à-dire que les couleurs étaient délayées avec du banc d'oeuf et de la gomme ; le tableau était en suite verni, mais ce genre de peinture ne durait pas : la pluie, le soleil, le temps même la détruisaient, c'est pourquoi on a pu conserver si peu de chefs-d'oeuvre de l'antiquité. Un jeune peintre flamand, Jean Van Eyck, surnommé aussi Jean de Bruges, arriva, après bien des études et des travaux infructueux, à trouver la peinture à l'huile. Les huiles de lin, de noix, etc., qu'il employa, se mêlaient mieux aux couleurs que la gomme ou le blanc d'oeuf, et séchaient plus rapidement. Cette merveilleuse découverte transforma l'art de la peinture et permit de créer les chefs-d'oeuvre qui font aujourd'hui notre admiration. C'est la vie de Jean Van Eyck que nous racontons à nos jeune lecteurs.

N° 571 - Aventures chez les Patagons (Charles Guyon)

9,90 €
Extrait : Le navire français, Le-Rapide , avait quitté le port de Buenos-Ayres, il y a quelques années, pour se rendre au Chili par le détroit de Magellan. Il transportait des colons qui allaient tenter fortune dans mes mines de ce pays. Parmi les passagers, se trouvaient deux jeunes Français qui s'étaient connus à Paris et que liait une étroite amitié : c'étaient Pierre Legoffic, ingénieur des mines, qu'une riche compagnie du nord de la France envoyait à Valparaiso pour étudier particulièrement les mines de cuivre. Son compagnon, Paul Normand, représentait une importante maison de commerce de Paris, et il allait sur les côtes de la Patagonie recueillir les riches fourrures qui s'y trouvent en abondance. « C'est une heureuse chance de nous être retrouvés sur ce navire, dit Legoffic. — J'en suis très content, répondit Paul Normand, c'est un vrai plaisir de voyager avec un ami dans des parages si lointains. Est-ce que vous allez au Chili ? »…

N° 193 - Les drames de la piraterie (Charles Guyon)

8,00 €
12 Gravures Préface  : Les actes commis sur mer par les Allemands, en violation du droit des gens sont innombrables. Ils ont, à plusieurs reprises, excité l'indignation du monde entier et failli amener la guerre entre les États-Unis et l'Allemagne. Celle-ci, devant la réprobation générale et, dans la crainte de voir un ennemi de plus se joindre aux Alliés, avait promis, l'année dernière, de respecter la vie des passagers et de ne plus torpiller les paquebots et navires marchands, sans avertissement préalable. Mais il en a été de cette promesse comme de beaucoup d'autres et les sous-marins allemands n'ont cessé de poursuivre leur oeuvre criminelle. L'histoire conservera, comme une honte pour une nation qui se prétend civilisée, les noms du Lusitania, de l'Arabic, de l'Hespérian, de la Ville-de-la-Ciotat, du Persia, de la Provence-II, du Sussex et de beaucoup d'autres navires qui ont péri avec une partie de leurs passagers, avec des femmes et des enfants que devaient protéger, à défaut de toute humanité, les règles internationales de la marine. Nous avons voulu mettre sous les yeux de nos petits lecteurs quelques-uns de ces drames, parce qu'ils y trouveront des leçons admirables de courage et de sang-froid, non seulement parmi les officiers et les marins des navires attaqués, mais aussi parmi les plus humbles victimes de cette odieuse piraterie.

N° 169 - Les canadiens héroïques (Charles Guyon)

5,90 €
15 Gravures Préface  : Pourquoi la vaillante armée canadienne combat-elle à côté des troupes alliées ? Parce que le Canada est une colonie anglaise. Il appartenait jadis à la France. Les habitants, loyaux sujets britanniques, ont conservé dans leur coeur le souvenir de leur première patrie et beaucoup d'entre eux parlent encore la langue française. Le Canada ou Dominion du Canada est situé dans l'Amérique du Nord. Sa population est de 5 millions d'habitants, Français, Anglais, Irlandais, Écossais, Indiens, etc. Les Français forment le plus grand nombre, 1.500.000. Le Canada, à part deux chaînes de montagnes, est un pays composé de plaines où s'étendent de nombreux et grands lacs ; il est arrosé par de beaux fleuves, dont le Saint-Laurent est le principal (12 kilomètres de largeur à Québec). Autrefois ce pays était couvert de Peaux-Rouges qui ont lutté longtemps contre l'invasion européenne. Aujourd'hui on ne voit plus guère que quelques tribus, comme les Iroquois, les Hurons, etc. Parmi les villes les plus importantes, on remarque Québec, Montréal, Ottawa, la capitale, Toronto, Halifax, etc. Ce noble pays, dévoué à l'Angleterre et à la France, non seulement nous a envoyé ses meilleurs soldats pour combattre l'ennemi de la civillisation, mais il a fondé aussi des hôpitaux et prouvé, par ses dons généreux, que la France lui est toujours chère.

N° 199 - Verdun ville immortelle (Charles Guyon)

8,00 €
11 Gravures Préface  : S'il est une ville dont le nom est devenu célèbre dans le monde entier, c'est Verdun, l'héroïque forteresse qui, depuis de longs mois, soutient un siège sans exemple dans l'histoire des peuples. Tous nos jeunes lecteurs connaissent cette ville qui se trouve dans le département de la Meuse, sur les bords de ce fleuve, comme tant d'autres cités où nos armées ont aussi combattu les Allemands : Mézières, Namur, Liège. Verdun, déjà célèbre à l'époque romaine, est une forteresse de premier ordre ; sentinelle placée sur la route de Metz à Paris, elle défend à la fois la Woëvre et les passages de l'Argonne. Elle est entourée de plusieurs forts, tels que ceux de Tavannes, Souville, Vaux, Douamont, Belleville, etc., sans compter de nombreuses redoutes et des ouvrages détachés. Le kronprinz avait juré de prendre Verdun ; il a lancé contre la forteresse des masses sans cesse renouvelées de ses plus braves soldats ; il a écrasé la ville sous une pluie de feu, mais tous ses efforts ont été inutiles. L'énergie indomptable, le courage héroïque des défenseurs de la vieille cité lorraine, ont arrêté l'ennemi. Verdun est couvert de ruines, mais le drapeau tricolore flotte toujours sur sa citadelle. Nos jeunes lecteurs aimeront à connaître quelques épisodes de ce siège merveilleux.

N° 155 - Nos amis les anglais pendant la guerre (Charles Guyon)

3,90 €
15 Gravures Préface  : Les Iles-Britanniques comprennent la Grande-Bretagne et l'Irlande. La Grande-Bretagne, qui est l'île principale, renferme l'Angleterre et l'Écosse. L'Irlande est une île située à l'ouest et séparée par un canal. On dit souvent l'Angleterre pour désigner l'ensemble de ces pays, réunis sous l'autorité d'un même roi, ou bien, ce qui est mieux : le Royaume-Uni. L'Angleterre est située au nord de la France dont elle est séparée par la Manche et le Pas de Calais. C'est une contrée où l'agriculture est très florissante, mais dont les mines, l'industrie et le commerce forment surtout la véritable richesse. Le pays est très bien arrosé par des canaux et par des fleuves courts, mais larges, comme la Tamise qui passe à Londres, la Severn, la Mersey, la Clyde. Ces cours d'eau sortent des monts Cambriens, à l'ouest, de la chaîne Pennine, au centre, des monts Cheviots et Grampians, en Écosse. Le climat est très pluvieux, mais assez doux. On admire dans le Royaume-Uni des villes très importantes telles que Londres, la capitale, qui compte près de cinq millions d'habitants, Portsmouth, Plymouth, Bristol, Liverpool, ports très commerçants ; Manchester, Birmingham, grandes cités industrielles. Citons aussi Edimbourg, Glasgow, en Écosse ; Dublin et Belfast, en Irlande. La marine anglaise est la plus puissante du monde et ses colonies sont les plus vastes. Les principales sont : l'Inde, le Sud-Africain, l'Australie, le Canada, mais les Anglais ont d'autres possessions et des postes dans toutes les parties du monde. Notre alliée est très riche et très puissante et possède plus de 38 millions d'habitants.

N° 201 - Le lion contre l'aigle (Charles Guyon)

4,95 €
12 Gravures Le lion contre l'aigle (Belges et Allemands) Extrait : Le capitaine de lanciers belges, Pierre Jordaens, était un brave Flamand des environs de Bruges. Il avait pris part à toutes les bataille de Belgique, depuis le siège de Liège jusqu'aux luttes gigantesques de l'Yser. Blessé grièvement près de Dixmude, il avait été amputé de la jambe gauche et s'était retiré, avec sa famille, dans un faubourg du Havre, devenu une petite Belgique. Le glorieux mutilé vivait là dans une modeste villa, située sur le bord de la mer. Entouré de ses enfants Pierre, Jean et Louise, âgés de sept, neuf et douze ans, il leur racontait les plus beaux épisodes de la guerre belge. Son jeune auditoire, augmenté souvent de quelques amis, avait déjà entendu plusieurs fois les mêmes récits, mais il ne se lassait point et, chaque jour, c'étaient de nouvelles demandes. « Cher papa, raconte-nous encore les exploits de nos soldats », cela nous fait tant plaisir…

N° 146 - Le petit écolier persan - Fin (Charles Guyon)

9,90 €
14 Gravures Extrait : I - LA FETE DES ECOLIERS Le mollah Séfy, ami de Hasan, s'était rencontré plusieurs fois avec nous, chez celui-ci. Il avait un fils nommé Mousa, âgé de 8 ans, camarade d'école des jeunes Saadi et Mohammed. Séfy vint, un jour, me trouver dans la maison que j'occupais sur l'venue Chiavan-Dowlet. « Monsieur, me dit-il, nous célébrons demain deux fêtes de famille. D'abord, mon fils Mousa a terminé la première partie de ses études ; il va commencer à écrire le Coran : c'est pour nous un jour béni. De plus, je dois aujourd'hui célébrer la naissance d'un autre enfant et lui donner un nom. Nous avons placé ces deux cérémonies le même jour, pour réunir tous nos amis. Le mollah Hasan et M. Mollien, avec leurs fils, seront mes hôtes, et ce sera un grand honneur que vous nous ferez en acceptant mon invitation. » C'était une excellente occasion pour moi d'étudier les moeurs persanes ; aussi je n'eux pas d'hésitation…

N° 191 - Scènes de l'invasion boche (Charles Guyon)

9,90 €
11 Gravures Préface  : Il ne faut pas que les enfants, après cette longue et terrible guerre, oublient l'invasion de leur pays par les hordes allemandes et les scènes douloureuses qui se sont déroulées dans nos départements envahis. L'orgueil et l'insolence des Teutons, les populations chassées de leurs villages ou emmenées en exil, les maisons, les monuments publics, les églises, incendiés d'une façon systématique, laisseront une trace ineffaçable dans le coeur des Français. D'un autre côté, la fermeté, le courage, le sang-froid dont les habitants des villes et des campagnes ont fait preuve, l'énergie des maires et de toutes les autorités qui ont défendus les intérêts des populations contre les exigences allemandes, le spectacle admirable d'un peuple que rien n'abat, resteront comme un consolation au milieu du désastre de nos cités. C'est une page de gloire qui trouvera sa place à côté du récit de nos brillantes victoires de la Marne, de l'Yser et de l'Argonne. Nos jeunes lecteurs y puiseront des leçons d'énergie morale, et chacune de ces pages leur dira : N'oublions jamais, n'oublions rien.

N° 175 - Les Héros des Dardanelles (Charles Guyon)

5,90 €
14 Gravures Préface  : Les Turcs ou Ottomans ne possèdent plus qu'une très petite partie des pays qu'ils occupaient en Europe. Peu à peu, les Grecs, les Serbes et les Bulgares ont diminué leur empire et celui-ci s'étend surtout en Asie. Cependant, avec Constantinople et Andrinople, les Dardanelles, la Mer de Marmara et le Bosphore, la Turquie conserve encore, dans l'Europe méridionale, une région riche et puissante. Constantinople, leur capitale, compte un million d'habitants ; elle est merveilleusement située, à la fois sur la mer de Marmara et le Bosphore qui conduit à la Mer Noire. Le canal des Dardanelles est un détroit tortueux, long de 67 kilomètres et d'une largeur qui va de 1 400 mètres à 7 600 mètres. On l'appelle aussi détroit de Gallipoli à cause de la presqu'île qui le sépare, au Nord, de la mer Égée et du golfe de Saros. Cette presqu'île, où se battent nos braves soldats, est large en moyenne d'une dizaine de kilomètres, mais l'isthme de Boulaïr, qui la réunit au continent, n'a que 4 kilomètres de largeur. Elle est rocheuse et escarpée, défendue par de nombreux forts qui couvent ses hauteurs. Nos petits lecteurs ont déjà entendu citer ceux de Sebdul-Bahr, de Koum-Kaleh, à l'entrée du détroit, où s'est fait le débarquement des troupes alliées.

N° 1493 - Pourquoi refuser le bonheur ? (France Noël)

3,56 €
Extrait : Les conversations qui s'étaient tues pendant que Gilles Lorrain, debout sur l'étroit guéridon du bar, exécutait au son du pick-up un swing sauvage et désordonné qui tenait beaucoup plus de la crise d'épilepsie que de la danse, reprirent de plus belle avec des cris, des huées et des applaudissements lorsque le jeune homme sauta à terre et, tout essoufflé, se jeta dans un fauteuil. …

N° 1649 - Un soir... sur le port (France Noël)

3,74 €
Extrait : La brume était si dense que les lumières des bateaux semblaient danser à travers des épaisseurs de coton. Un petit crachin glacé pénétrait partout plus sûrement qu'une grosse pluie sans ruse. François releva le col de son imperméable, puis il s'arrêta pour bourrer et allumer sa pipe. Un instant il dut lutter contre le vent qui faisait vaciller la flamme de l'allumette, il jura entre ses dents puis se remit en route, les deux mains dans les poches, d'une allure nonchalante de promeneur. La nuit était complètement tombée, une de ces nuits hostiles et brumeuses, au cours desquelles la solitude semble plus amère. François s'arrêta contre la porte éclairée d'un café pour regarder sa montre. Il n'était pas encore neuf heures. Il avait toute la soirée devant lui. Il se demanda ce qu'il pourrait faire pour tuer le temps. Les affiches lumineuses d'un cinéma l'attirèrent. Il s'approcha mais constata qu'on y projetait le même film qu'il avait vu annoncé l'avant-veille dans une salle de son quartier à Paris…

N° 1718 - Une vie sans histoire (France Noël)

4,50 €
Extrait : Les cloches de l'église annoncèrent la sortie de la grand-messe ; les enfants du catéchisme s'agitèrent sur leurs bancs et tournèrent la tête vers la porte du fond qu'on venait d'ouvrir et par où l'on voyait un coin de ciel gris. Le claquoir de « M. l'Abbé » les rappela à l'ordre et les têtes se retournèrent vers le maître autel. Un coup de claquoir fit lever les enfants comme si l'on faisait jouer un ressort. Un rapide signe de croix qui semblait plus destiné à chasser les mouches qu'à affirmer leur foi chrétienne et les petits pieds chaussés de gros souliers d'hiver martelèrent les dalles de l'église. Sur la place, les gens s'assemblaient et les conversations de tous les dimanches reprenaient. On s'interrogeait sur l'emploi du temps de l'après-midi ; on se demandait des nouvelles ; on commentait le sermon virulent de M. le Curé qui avait stigmatisé les « tièdes » qui viennent à l'église plus pour faire admirer leur toilette dominicale que pour honorer et prier le Seigneur. On se répétait des phrases du sermon. Personne n'avait pris paroles du prêtre pour soi, comme il arrive toujours en pareil cas…

N° 1628 - Le plaisir et le bonheur (France Noël)

3,74 €
Extrait : L'auto roulait à vive allure sur le petit chemin bordé d'oliviers. Sur la droite, on apercevait la ligne étincelante de la mer. Les cigales chantaient et leur cri strident, monotone, semblait la chanson même de cette terre provençale si belle et si riche dans sa pureté géométrique. Les mains sur le volant, le jeune conducteur jeta sur la droite un regard d'ivresse ; la vue de la mer à l'horizon, bleue comme sur les cartes postales à bon marché, dont on a toujours tendance à croire qu'elles exagèrent les couleurs, lui versait une allégresse qui lui donnait envie de chanter et de crier de joie physique, comme un enfant. Il reporta son regard sur le petit chemin de terre rouge, si étroit qu'il devait rouler doucement pour ne pas accrocher au passage les troncs argentés des oliviers, et se mit à siffler une chanson d'étudiant. Il se sentait joyeux, plein d'entrain pour commencer la vie, la vraie vie qui l'attendait maintenant que ses études étaient terminées. Il s'étonna de voir soudain sur le chemin, ordinairement désert, une silhouette de femme…

N° 1530 - Le démon du printemps (France Noël)

3,74 €
Extrait : Assise sur le bord du sentier, les pieds ballants au-dessus du vide, la jeune femme contemplait la magnificence du couchant. Il y avait dans ce spectacle quelque chose qui lui serrait la gorge et lui donnait une vague et en somme assez agréable mélancolie. Les beaux spectacles que la nature prodigue à ceux qui savent les voir l'avaient, de tout temps, totalement exaltée. — Quelle enfant je fais ! murmura-t-elle pour elle-même. J'ailes larmes aux yeux pour un coucher de soleil réussi, pour un clair de lune romantique ou même simplement pour l'odeur puissante des seringas dans la nuit, exactement comme lorsque j'avais quinze ans. Il serait tout de même temps que cela se passât ! Malgré l'ironie qu'elle s'efforçait d'exercer contre elle-même, elle savait très bien, qu'au fond, elle ne souhaitait pas « que cela passât ». Il lui arrivait parfois d'envier les êtres qui traversent la vie sans rien ressentir que de superficiel car, disait-elle, « ceux-là souffrent moins… »…

N° 1514 - Son prince charmant (France Noël)

3,05 €
Extrait : La jeune fille déposa sur le sol sa charge de bois et frotta l'une contre l'autre ses mains violacées par le froid. Une mèche de cheveux bouclés s'échappait du capuchon de bure qui lui couvrait la tête et pendait entre ses sourcils ; elle la releva d'un geste machinal et essuya, du dos de sa main, son visage mouillé de pluie. Derrière elle, dans le chemin défoncé, ses sabots avaient laissé des empreintes profondes, emplies d'une eau grise et boueuse. La pluie ne cessait pas et le vent qui soufflait en rafales faisait gémir les sapins d'une longue plainte lugubre et presque humaine. La jeune fille frissonné. La distance qui lui restait encore à parcourir lui paraissait accablante. Elle avait froid, le bois était lourd, le soir tombait et le silence environnant, seulement troublé par le bruit de l'eau et du vent, avait quelque chose d'angoissant auquel elle ne pourrait jamais s'habituer. La pèlerine de drap grossier qui la couvrait presque jusqu'aux chevilles était imbibée d'eau, et elle se sentait glacée jusqu'aux os…
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