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  • Auteurs: Gladys Davidson
  • Auteurs: René Charvin

N° 154 - Son premier grand rôle (René Charvin)

9,90 €
L'orchestre du « Tigre » jouait un blues lancinant. A cette heure, le cabaret brillait de tout son clinquant au coeur de la nuit parisienne… C'était le rendez-vous des snobs et des gens « en vue ». Patrice Patry, le jeune premier en vogue de la « Nouvelle Vague », y avait entraîné Brigitte Mars et une foule d'admirateurs plus ou moins désintéressés. « P. P. » était le dernier prétendant qu'on prêtait à la riche et prétentieuse héritière. Refusant de continuer une tournée qui ne menait nulle part, il avait quitté la bande. Lorsqu'il se retrouvait seul, son ressentiment ne fit qu'empirer. Sa décision fut vite prise. Il allait partir. Il fallait une rupture avec l'existence passée. Gare de Lyon, il prend un train ; il s'arrête dans une petite gare de province. Il monte dans un autobus et finit par arriver incognito dans un petit village perdu. Et là…

N° 706 - La rose magique (Gladys Davidson)

12,00 €
Extrait : I - Deux Princes Il était une fois un vieux Roi fort riche, qui avait un très méchant fils et un neveu très bon. Le fils se nommait le prince Ragio ; et ce nom lui allait à merveille, car on ne vit jamais Prince plus désagréable, plus laid, plus stupide, et d'un caractère plus mauvais, dans tout le Monde des fées. Personne ne l'aimait, et le peuple tremblait à la pensée qu'un jour il serait le maître ; car, au lieu de s'occuper des affaires de l'état, comme un Prince sage doit le faire, il passait tout son temps à s'amuser avec des compagnons de paresse, et il faisait toujours le mal partout où il allait. Sa mauvaise conduite était un perpétuel sujet de douleur pour son père, et le pauvre vieux Roi en fut devenu fou, n'eût été la bonté de son neveu, le prince Florizel, qui l'aidait de son mieux et lui était, en vérité, une grande consolation. Ce jeune Prince était aussi beau que son cousin était laid ; il était aimable, intelligent, plein de vaillance et de noblesse. Il assistait aux conseils et prêtait au vieux Roi toute l'assistance qu'il pouvait ; plus d'une fois, grâce à ses sages avis, on put se tirer d'ennuis causés par la conduite déréglée du prince Ragio. Le peuple aimait le prince Florizel, et l'aurait bien voulu pour Roi ; mais, pendant longtemps, il garda ce voeu secret, tant il craignait que le méchant Prince ne tuât son favori…
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