Accueil

Accueil

Il y a 2 produits.

Affichage 1-2 de 2 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Diana Raymond
  • Auteurs: Henri Mansvic

N° 319 - Ils avaient choisi l'aventure (Diana Raymond)

2,95 €
Extrait : Le voyage commença comme la plupart des voyages, le coeur joyeux. Quoi que je laisse derrière moi, quoi que l'aventure me réserve, je me mets toujours en route grisée comme à l'approche du printemps. Quand je posai ma valise dans le filet puis m'installai dans un coin du compartiment, je sentis la paix s'insinuer en moi. De ma fenêtre j'observais les allées et venues avec un parfait détachement. Je ne regrettais pas ma décision. Martin était mon compagnon depuis trois ans. Ceux qui nous connaissaient et ses parents pensaient que nous nous marierions. Martin aussi le pensait, bien que je n'aie jamais fait de promesse. En fait, c'était parce qu'il avait tenté de faire de cela une certitude que notre querelle avait débuté. J'avais d'abord affirmé en riant que je ne pouvais fixer de date précise puisque j'avais accepté une situation dans le district des lacs, situation ambiguë dont je voulais savoir ce qu'elle pouvait m'apporter avant de m'engager pour l'avenir. Après tout, je n'avais que vingt-deux ans. Martin s'était mis en colère. Depuis quelque temps j'avais perçu son irritation. — Tu agis de façon irréfléchie, pour ne pas dire dangereuse ! N'importe quoi peut t'arriver et un de ces jours au auras des ennuis !…

N° 544 - Celle qui aime... (Henri Mansvic)

3,74 €
Extrait :  En pleine Sarthe, sur la pente d'une colline boisée au pied de laquelle une rivière ondule, se dresse le vieux château de Menonville. On y accède par un chemin moussu, tout bordé de haies vives, qui, par ce matin de mai ensoleillé, verdoient et parfument. A l'heure où nous y pénétrons avec notre lecteur, un homme, presque un vieillard, est assis dans un petit salon solitaire. Les coudes sur une table, l'oeil fixe, la tête dans ses deux mains, il songe. Et ce à quoi il songe doit être profondément triste, car de longs soupirs s'échappent par instants de sa poitrine oppressée. Les mauvaises nouvelles, qu'il pressentait il y a quelques jours, s'étaient en effet confirmées hier. Il n'y avait plus de doute possible, et le désastre était absolu de la banque qui détenait sa fortune…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire