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  • Auteurs: Hugo de Haan
  • Auteurs: Iris Danbury
  • Auteurs: Marcel Vigier
Christine (Hugo de Haan) - BS Lecture 2598
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N° 2598 - Christine d'après le roman de Hugo de Haan

2,90 €
Extrait : Titi !… A table !… Ce hurlement d'Indien ne peut sortir que de la bouche de Manu. Manu, c'est mon insupportable jeune frère qui porte en réalité le nom d'Emmanuel. En principe, les Emmanuel sont des garçons sérieux : pas le nôtre ! Il a définitivement le diable au corps. Il a seize ans et ressemble étrangement aux photos de papa, il y a trente-cinq ans : mêmes cheveux noirs, mêmes yeux rieurs, même air taquin. Jean Charrot, mon père, va sur ses quarante-neuf ans. Quand on lui demande son âge, il dit qu'il en a cinquante, alors il est sûr de faire son petit effet : « Cinquante ? Pas possible ! On vous en donnerait quarante-cinq… et encore ! ». Papa fait vraiment étonnamment jeune. Il commence à avoir quelques fils d'argent aux tempes, mais cela ne le rend que plus irrésistible. Ma mère est follement amoureuse de lui, et il y aura bientôt vingt-cinq ans que cela dure. Leur cas est sans espoir. Ma mère, Suzanne, a quarante-quatre ans et est restée d'une beauté extraordinaire. Elle n'y fait pourtant guère attention. Elle a beau avoir un solide coup de fourchette, la balance n'accuse pas un gramme de plus. Ce qui rend maman si belle, ce ne sont pas tant ses traits qu'une sorte de rayonnement qui émane d'elle et auquel personne ne peut rester insensible…

N° 302 - La coupe du bonheur (Iris Danbury)

2,95 €
Extrait : Barbara Challon se sentait mal à l'aise. Pourquoi avait-elle éprouvé le besoin de mentionner les origines autrichiennes de sa grand-mère ? Elle connaissait pourtant l'impulsivité de Gina ! Elle jeta un rapide coup d'oeil rapide à sa demi-soeur qui conduisait la petite voiture verte, un sourire sur les lèvres. — Tu ne peux traverser l'Autriche sans rendre visite à cette branche de ta famille, insista Gina. Tu n'auras peut-être jamais l'occasion de revenir dans ce pays. — Ils ne savent même pas que j'existe. — Raison de plus pour te manifester. Parle-moi encore de grand-mère et de ce mariage romantique. Barbara soupira. — Que veux-tu que je te raconte ? Je t'ai dit qu'elle était autrichienne et qu'elle s'était enfuie de chez elle pour épouser mon grand-père paternel qui, lui, était anglais. Je ne les ai connus ni l'un ni l'autre…

N° 519 - Soupirs d'amour (Marcel Vigier)

3,05 €
Extrait : Se tenant par le bras, les deux jeunes gens cheminaient doucement. Roger se pencha vers l'amie, et tout bas, demanda : — Tu m'aimes ? Elle sourit à cette question qui lui parut saugrenue, tant ils s'étaient juré souvent qu'ils s'adoraient. Une lueur malicieuse passa dans ses grands yeux noirs et ses lèvres sanguines s'écartèrent sur la ligne laiteuse des dents. Il l'étreignit passionnément, et ils rirent ensemble avec éclat, sans raison, simplement parce qu'ils étaient heureux. — Bientôt ! fit-il à mi-voix. Et elle sourit encore, comprenant qu'il s'agissait de leur mariage fixé à une date proche. Puis ils se remirent en marche vers le toit maternel, où chaque soir, le jeune homme reconduisait l'aimée. Devant la porte, ils eurent une dernière étreinte qui les jeta poitrine contre poitrine, tremblants de tout l'être. Et Roger s'éloigna, le coeur serré par une tristesse insurmontable…
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