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  • Auteurs: J.-R. Hautefort
  • Auteurs: Jean Vignaud
  • Auteurs: Marcel Vigier
Tante Annah joue aux dominos (J.-R. Hautefort) - Police et Mystère N° 52 - Ferenczi
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N° 52 - Tante Annah joue aux dominos (J.-R. Hautefort)

4,74 €
Extrait : Sur le point de s'engager dans la grande allée de Silverhill, Edward bifurqua si brusquement à gauche qu'il eut beaucoup de peine à redresser sa moto. Il s'était souvenu à temps de sa précédente arrivée : lancée à quatre-vingt-dix à l'heure, sa machine avait mis un tel désordre dans le gravier de l'allée qu'il en avait pour huit jours perdu l'estime du vieil Olivier, le jardinier. Pour ne pas mécontenter le brave homme qui entretenait le parc depuis tantôt un demi-siècle, il emprunta la route pavée qui contournait la propriété et aboutissait derrière le manoir. De loin, Silverhill avait toujours grande allure. Entre des arbres séculaires, en retrait de pelouses bien soignées, c'était le type même de ces habitations seigneuriales que représentent les classiques gravures anglaises et les traditionnelles cartes de Christmas. De près, l'impression n'était plus la même. Les bâtiments qui n'étaient pas entretenus depuis des années, tombaient presque en ruine. Il semblait à Edward que les dégâts se faisaient de jour en jour plus rapides. — Tout ici aurait besoin d'être restauré, remarqua sa tante qui l'attendait sur la terrasse, et qui l'avait surpris en train d'examiner pensivement es lézardes des murs. Malheureusement mes moyens ne me permettent pas de faire entreprendre des travaux…

N° 37 - L'étranglé me fait la vie dure (J.-R. Hautefort)

4,74 €
Extrait : Pourrai-je un jour dormir tranquille, sans être tiré de mon sommeil par la sonnerie stridente du téléphone ? Quand je pense que j'évite soigneusement de donner le numéro de ma ligne privée, je me demande ce que cela serait si ce numéro figurait sur l'annuaire ! J'ai beau gueuler, rien n'y fait : « Lorsque tu es couché on est certain de te joindre. » me déclarait un de ces fâcheux…

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…

N° 519 - Soupirs d'amour (Marcel Vigier)

3,05 €
Extrait : Se tenant par le bras, les deux jeunes gens cheminaient doucement. Roger se pencha vers l'amie, et tout bas, demanda : — Tu m'aimes ? Elle sourit à cette question qui lui parut saugrenue, tant ils s'étaient juré souvent qu'ils s'adoraient. Une lueur malicieuse passa dans ses grands yeux noirs et ses lèvres sanguines s'écartèrent sur la ligne laiteuse des dents. Il l'étreignit passionnément, et ils rirent ensemble avec éclat, sans raison, simplement parce qu'ils étaient heureux. — Bientôt ! fit-il à mi-voix. Et elle sourit encore, comprenant qu'il s'agissait de leur mariage fixé à une date proche. Puis ils se remirent en marche vers le toit maternel, où chaque soir, le jeune homme reconduisait l'aimée. Devant la porte, ils eurent une dernière étreinte qui les jeta poitrine contre poitrine, tremblants de tout l'être. Et Roger s'éloigna, le coeur serré par une tristesse insurmontable…
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