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  • Auteurs: Jean Vignaud
  • Auteurs: Judy Gardiner

N° 98 - Les gagnants (Judy Gardiner)

4,05 €
Bill Hudson, qui vit paisiblement avec son épouse, Maggie, dans la banlieue de Londres, vient de gagner 200 000 livres au concours de pronostics de football. C'est une somme extraordinaire, capable de changer le mode de vie confortable mais très normal de Bill et de Maggie et de leurs filles, Nancy, infirmière, et Polly, mariée à Tim et mère de trois enfants. La remise officielle de la somme gagnée, les premières réactions des amis, sans parler de celles des inconnus, tout concourt à faire vivre le couple dans un état de joyeuse surexcitation… Mais un matin, alors que Maggie fait son marché, elle est abordée par une femme blonde qui la force à monter dans une voiture sous la menace d'un revolver… Dès lors, la vie de cette sympathique famille va se transformer en cauchemar jusqu'au coup de théâtre final.

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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