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  • Auteurs: Edouard de Keyser
  • Auteurs: L. Veil

N° 16 - Le compagnon de route (Edouard de Keyser)

8,00 €
Extrait : Le paquebot s'est enfoncé dans la nuit. Sur cet asile infime, des centaines d'existences sont livrées aux caprices des éléments, et pourtant, quelle profonde impression de sécurité ! Je viens de parcourir le pont, de la proue à la poupe. Le roof était déjà plongé dans les ténèbres. D'une écoutille jaillissait un peu de lumière jaune. Deux silhouettes droites, précises, se détachaient sur le ciel gazé d'argent : l'officier de quart, appuyé contre une bataille de la passerelle, et un homme d'équipage debout à l'extrême pointe du bâtiment, comme le prorète de l'ancienne marine, et tellement immobile au sommet de l'angle que j'ai songé à l'alpestre des nefs antiques. Sur le deck, un voyageur amoureux des nuits fraîches adoptait un banc pour couchette. Deux prêtres se promenaient en riant. Il y a d'ailleurs beaucoup de prêtres à bord, car le Portugal , des Messageries Maritimes, emporte le pèlerinage français vers la Terre Sainte : durant la matinée, on ne peut ouvrir la porte du bar du fumoir ou du salon sans tomber en pleine messe. Partout des boîtes-chapelles étalées, des officiants en mal d'équilibre, et des pèlerins-enfants-de-choeur, très émus de promener le missel et les burettes sur un semblant de roulis…

N° 141 - Histoire de Poucinet (Mme L. Veil)

4,95 €
17 Gravures Adaptation de Mme L. Veil Extrait : Il était une fois, en Finlande, un paysan qui avait trois fils : Pierre, Paul et Jean. Pierre était grand, gros, de mine rubiconde et stupide ; Paul était maigre, blême, envieux et méchant ; quant à Jean, c'était un vrai diablotin au teint frais comme celui d'une jeune fille et si petit qu'il aurait pu se cacher dans les bottes à revers de son père ; aussi l'avait-on surnommé « Poucinet ». Or, le paysan et sa famille étaient très pauvres, à tel point que la valeur d'un liard leur paraissait une vraie richesse. Ils vivaient de pain noir, et comme le seigle qui servait à le faire était très cher, ils n'en avaient que bien juste leur compte. Dès que les garçons furent en âge de travailler, le paysan les poussa à quitter la vieille demeure pour chercher fortune ailleurs…
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