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  • Auteurs: Jules de Goncourt
  • Auteurs: L. Veil
Renée Mauperin (Edmond & Jules de Goncourt) - Modern-Bibliothèque - Arthème Fayard Editeur
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Renée Mauperin (Edmond & Jules de Goncourt)

12,00 €
Renée Mauperin (Edmond & Jules de Goncourt) Extrait Chapitre I : —Vous n'aimez pas le monde, mademoiselle ? — Vous ne le direz pas ? J'y avale ma langue… Voilà l'effet que me fait le monde, à moi. Peut-être ça tient à ce que je n'ai pas eu de chance. Je suis tombée sur des jeunes gens sérieux, des amis à mon frère, des jeunes gens à citations , comme je les appelle. Les jeunes personnes, on ne peut leur parler que du dernier sermon qu'elles ont entendu, du dernier morceau de piano qu'elles ont étudié, ou de la dernière robe qu'elles ont mise : c'est borné, l'entretien avec mes contemporaines. — Vous restez, je crois, toute l'année à la campagne, mademoiselle ? — Oui… Oh ! nous sommes si près de Paris… Est-ce joli ce qu'on a joué à l'Opéra Comique ces jours-ci ? Avez-vous vu ? — Oui, mademoiselle, charmant… une musique d'une maestria … Il y avait tout Paris à la première représentation. Je vous dirai que je ne vais qu'aux premières. — Figurez-vous que c'est le seul spectacle où on me mène, l'Opéra-Comique… avec les Français… et encore aux Français, quand on y joue des chefs-d'oeuvre… C'est moi qui trouve ça tannant, les chefs-d'oeuvre ! Penser qu'on me défend le Palais-Royal !…

N° 141 - Histoire de Poucinet (Mme L. Veil)

4,95 €
17 Gravures Adaptation de Mme L. Veil Extrait : Il était une fois, en Finlande, un paysan qui avait trois fils : Pierre, Paul et Jean. Pierre était grand, gros, de mine rubiconde et stupide ; Paul était maigre, blême, envieux et méchant ; quant à Jean, c'était un vrai diablotin au teint frais comme celui d'une jeune fille et si petit qu'il aurait pu se cacher dans les bottes à revers de son père ; aussi l'avait-on surnommé « Poucinet ». Or, le paysan et sa famille étaient très pauvres, à tel point que la valeur d'un liard leur paraissait une vraie richesse. Ils vivaient de pain noir, et comme le seigle qui servait à le faire était très cher, ils n'en avaient que bien juste leur compte. Dès que les garçons furent en âge de travailler, le paysan les poussa à quitter la vieille demeure pour chercher fortune ailleurs…
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