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  • Auteurs: Luce Orsydiane
  • Auteurs: Marcel Vigier
  • Auteurs: Robert Teldy-Naïm

Candala parmi les hautes herbes (Robert Teldy-Naïm) - Les sentiers de l'aube N° 24

7,50 €
La caravane traversait la région du Nassirghar. Après avoir dépassé un hameau désert, où le sol craquelé portait témoignage pour la famine, la soif et la maladie, la longue file d'hommes et d'animaux entrait maintenant dans la savane. Parmi les hautes herbes, l'adolescente apparut, droite et menue. Sa tunique jaune et cobalt, en haillons, gardait cependant une fière allure. Ses cheveux de jais aux reflets bleutés s'enroulaient en une longue natte latérale, et une fleur de cyclamen, marque insolite d'élégance dans un dénuement total, était piquée sur le côté gauche de sa tête. De curieuses boucles d'oreilles, en forme de glands, ajoutaient leur matité ocre aux reflets cuivrés de sa peau, et réhaussaient l'éclat de ses yeux verts et de ses lèvres orangées. Elle était seule, misérable, abandonnée sur la piste, loin de toute habitation, à la merci des léopards, des serpents et des tigres. Elle avait quatorze ans. Elle appartenait à la caste maudite des « intouchables ». C'est ainsi que Pierre Sarlat vit pour la première fois Candala. Il devait la baptiser le jour même : « Candala parmi les hautes herbes ». Le jour où son chemin avait croisé celui de l'adolescente, il ne se doutait pas que cette rencontre allait être déterminante pour la destinée de chacun d'eux. Au cours des années, la silhouette de Candala se tiendrait près de lui, au milieu d'un tourbillon de difficultés sans nombre, pendant les différentes captures de bêtes sauvages, parmi les intrigues, l'intolérance, les cruautés, la perfidie des hommes, au long d'une épidémie de peste dans la jungle, en un enchevêtrement d'aventures aussi passionnantes qu'exceptionnelles.

N° 2002 - Jeunes illusions (Luce Orsydiane)

3,74 €
Extrait : Un rideau se souleva, imperceptiblement : — Tiens ! Regarde ! La v'là, la « Parisienne » ! Une bonne, brave femme, aux cheveux gris, en robe de laine noire et « palatine » tricotée, quitta vivement le fourneau où mitonnait le repas du soir, et accourut à la fenêtre de la « salle du devant », qui donnait sur la petite place du bourg de Sartainville. Da large figure rougeaude prit un air de curiosité intense mêlée d'un peu de compassion, tandis que celle de sa soeur, plus jeune, plus revêche, semblait exulter : — C'est pas à demander quelle vie elle faisait dans la capitale ! Et, ce qu'elle est venue chercher à Sartainville, ça ne se demande pas non plus ! Un coup d'oeil suffit ! Et je parierais bien qu'elle n'a pas d'anneau de mariage au doigt, ou bien que, si elle en porte un, c'est pour tromper le monde. C'est égal, sortir par un temps pareil, et dans un tel état, il faut vraiment qu'elle soit folle ! s'exclama la jeune soeur…

N° 519 - Soupirs d'amour (Marcel Vigier)

3,05 €
Extrait : Se tenant par le bras, les deux jeunes gens cheminaient doucement. Roger se pencha vers l'amie, et tout bas, demanda : — Tu m'aimes ? Elle sourit à cette question qui lui parut saugrenue, tant ils s'étaient juré souvent qu'ils s'adoraient. Une lueur malicieuse passa dans ses grands yeux noirs et ses lèvres sanguines s'écartèrent sur la ligne laiteuse des dents. Il l'étreignit passionnément, et ils rirent ensemble avec éclat, sans raison, simplement parce qu'ils étaient heureux. — Bientôt ! fit-il à mi-voix. Et elle sourit encore, comprenant qu'il s'agissait de leur mariage fixé à une date proche. Puis ils se remirent en marche vers le toit maternel, où chaque soir, le jeune homme reconduisait l'aimée. Devant la porte, ils eurent une dernière étreinte qui les jeta poitrine contre poitrine, tremblants de tout l'être. Et Roger s'éloigna, le coeur serré par une tristesse insurmontable…
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