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Il y a 7 produits.

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  • Auteurs: Anne Claire
  • Auteurs: Patrick Quentin
  • Auteurs: Roberte Roleine

L'amazone captive (Roberte Roleine)

4,94 €
Extrait : La fraîcheur régnait à l'abri des murs épais d'un mètre. De leurs vitres verdâtres en fond de bouteille, les quatre fenêtres opposées deux à deux interceptaient le soleil cru de juillet. Entre les baies et dans les recoins, la grande salle était à demi obscure. Un jour glauque jouait sur les sculptures et les saillies de ses buffets et crédences de bois sombre et encrassé. Réduite à l'éclat doré de son lent balancier, une horloge qui égrenait les secondes dans le silence accompagnait, comme des accords d'épinette une chanson, le vrombissement continu des mouches. Jupe retroussée d'un côté sur le cotillon, corbeille sous le bras, une servante entra par une des portes basses qui flanquaient la cheminée monumentale. Elle s'arrêta au seuil et mit sur la hanche son poing libre : — C'est-il une tenue pour des chrétiennes ? Son regard allait de l'une à l'autre des molles statues blanchâtres, étendues sur les banquettes à dossier, couvertes de coussins, qui se faisaient face, entre les fenêtres. — il fait chaud, Toinette, gémit l'une. — Si vous deviez travailler aux champs, comme les paysannes, adopteriez-vous la tenue de notre mère Eve ?…

N° 2749 - La longue agonie - Nouvelle policière de Patrick Quentin

2,90 €
Extrait : Mrs. Adelaïde Snow entendit la voix de sa nièce, puis le rire de Bruce Mendham dans le hall. Les deux jeunes gens entrèrent dans le living-room. — Oh ! tante Addy, vous n'êtes pas encore couchée ? — Est-il donc si tard, ma chérie ? — Ma foi, je ne sais même plus en quelle année nous vivons ! s'écria Lorna en allant jeter ses bras autour du cou de Mrs. Snow. Bruce m'a demandé de l'épouser…

N° 3195 - La rivale sans visage d'après le roman de Roberte Roleine

3,75 €
Au milieu de l'animation de l'aéroport de Londres, un inconnu s'approche brusquement d'annalise, la ravissante ballerine de l'Opéra de Vienne, et l'embrasse… Indignée, elle le repousse. L'ambition d'Annelise, c'est de devenir danseuse étoile. Au prix d'efforts durs et constants, elle est sur le point de réaliser son rêve. Mais voilà qu'à Vienne elle retrouve son inconnu : il s'appelle Franz, c'est un riche couturier, il l'aime. Depuis le baiser de Londres, elle-même ne l'a plus oublié. Tout serait donc pour le mieux s'il ne posait à leur union une condition inattendue et cruelle : Annelise devra choisir entre lui et la danse ! Tandis que la jeune fille se débat dans ce douloureux dilemme, Katharine, l'amie jalouse, intrigue dans l'ombre, et Titus Zaresky, le prodigieux partenaire d'annalise, souffre et espère… Dans son roman LA RIVALE SANS VISAGE, Roberte Roleine évoquera pour vous quelques tableaux prestigieux de la capitale autrichienne, vous peindra les dessous du monde de la danse ; avec Annelise, déchirée entre l'amour et la gloire, vous vous demanderez si un homme, si cher qu'il soit, mérite un tel sacrifice.

N° 397 - Menuet pour trois amours (Roberte Roleine)

3,50 €
A Aix-en-Provence, au XVIIIe siècle, Blaise de Rouvières aime une jeune fille de condition modeste, Sophie Désanat, une jolie mercière qu'il veut épouser. Mais les hommes de son rang contractent des alliances utiles ou brillantes. La politique exige qu'il se marie avec Hermine de Gueyrane. Dès que Blaise refuse, commence une lutte implacable : son père est décidé à lui imposer cette union par tous les moyens. Le frère de Sophie, cependant, Olivier, vient en aide à Blaise avec d'autant plus d'ardeur qu'il s'est épris d'Hermine. D'Hermine amoureuse de Blaise, et qui va essayer de le garder. Un terrible secret, soudain dévoilé, change la face des choses. Se pourrait-il, alors, que deux couples heureux se forment ? L'amour mène souvent la danse. N'y a-t-il que dans les figures du menuet qu'on change de cavalière ?

N° 1656 - Je vous aime ! (Anne Claire)

3,74 €
Extrait : Eric Sauvage marchait lentement dans le petit square ombragé de vieux marronniers qui commençaient à se couvrir du brouillard vert des nouvelles feuilles. Il poussa du pied, à plusieurs reprises, un caillou rond comme du temps où il était petit garçon. Il se souvint soudain des gronderies de sa mère « Eric, Eric, je t'en supplie, tu m'uses toujours ton soulier droit deux fois plus vite que le gauche à cause de tes maudits cailloux !… Ne peux-tu voir à terre une pierre ou une vieille boîte sans la transformer en ballon de football, Eric ?… » Il sourit en lui-même à la chère image qui commençait à s'estomper. Ce rappel de sa mère lui réchauffa le coeur et lui rendit du courage. L'horloge du lycée sonna les trois quarts d'une heure. Des gamins passèrent près du jeune homme en se bousculant et en criant. Ils jetèrent leur cartable sur un banc et sortirent de leur poche un sac de billes. — Un quart d'heure encore avant le bahut, les vieux, on a le temps d'en faire une, cria le plus grand d'une voix éraillée de gamin qui s'égosille tout le jour…

N° 1647 - Une femme survint (Anne Claire)

3,05 €
Extrait : — Il me semble que j'entends battre la porte des chevaux. Crois-tu que Firmin l'ait fermée avant de monter se coucher ? — Je ne sais pas. Il n'oublie jamais, en général, mais il se peut que le vent l'ait rouverte. On dirait que tous les diables de l'enfer sont déchaînés ce soir. Tiens, les chevaux doivent sentir l'orage. Entends-tu la Blanche qui hennit. — Je crois que nous ferions bien d'aller voir et de vérifier si le poulailler est bien fermé, également. La nuit sera terrible. Depuis des années je n'ai vu un temps pareil ! Jean Michel se leva pesamment du fauteuil où il fumait sa pipe et se dirigea vers la porte. Son frère Robert se leva pour le suivre. Ils avaient tellement l'habitude de vivre ensemble, les deux « ours des Ronciers », comme on les appelait, que leurs mouvements avaient un synchronisme parfait. Jean ouvrit la porte qui donnait sur la terrasse et, tête baissé, résista en maugréant contre le vent…

N° 1692 - Douloureux problème (Anne Claire)

3,05 €
Extrait  : — Florence, appela une voix basse et impérieuse du fond de l'appartement, Florence où es-tu ? Une jeune femme mince et blonde qui se tenait devant la fenêtre et regardait les filles et les garçons en toilettes claires passer dans la rue, tressaillit comme si une main s'était posée sur son épaule. Elle repoussa brusquement les battants de la fenêtre. Il semblait qu'on venait de la surprendre en faute. — Je viens Régis, cria-t-elle. En traversant la pièce, elle s'arrêta devant un grand vase d'où jaillissaient des branches de lilas blanc et enfouit son visage dans les grappes fraîches et odorantes. Elle les respira avidement comme un prisonnier aspire l'air de la liberté. Du fond de l'appartement, la voix appela de nouveau : — Florence, j'ai besoin de toi, viens. La jeune femme se dirigea rapidement vers la chambre d'où venait l'appel. Dans un lit, face à lêa fentre, gisait un homme si ravagé par la souffrance et la maladie qu'il était difficile de lui donner un âge. Son visage était couleur de cire, ses yeux brillant de fièvre, s'enfonçaient profondément dans les orbites. Il respirait rapidement, avec peine…
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