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  • Auteurs: Camille Arnold
  • Auteurs: Roberte Roleine

L'amazone captive (Roberte Roleine)

4,94 €
Extrait : La fraîcheur régnait à l'abri des murs épais d'un mètre. De leurs vitres verdâtres en fond de bouteille, les quatre fenêtres opposées deux à deux interceptaient le soleil cru de juillet. Entre les baies et dans les recoins, la grande salle était à demi obscure. Un jour glauque jouait sur les sculptures et les saillies de ses buffets et crédences de bois sombre et encrassé. Réduite à l'éclat doré de son lent balancier, une horloge qui égrenait les secondes dans le silence accompagnait, comme des accords d'épinette une chanson, le vrombissement continu des mouches. Jupe retroussée d'un côté sur le cotillon, corbeille sous le bras, une servante entra par une des portes basses qui flanquaient la cheminée monumentale. Elle s'arrêta au seuil et mit sur la hanche son poing libre : — C'est-il une tenue pour des chrétiennes ? Son regard allait de l'une à l'autre des molles statues blanchâtres, étendues sur les banquettes à dossier, couvertes de coussins, qui se faisaient face, entre les fenêtres. — il fait chaud, Toinette, gémit l'une. — Si vous deviez travailler aux champs, comme les paysannes, adopteriez-vous la tenue de notre mère Eve ?…

N° 1676 - La clause secrète (Camille Arnold)

2,92 €
Extrait : Jacqueline repoussa lentement le tiroir du classeur dont le carton vert était déchiré, après y avoir rangé la traite des établissements Phalippou et Fils… Elle était lasse. Non pas lasse de trop travailler — son emploi de dactylo-facturière chez Fradet , « couverture, plomberie, sanitaire », n'était pas harassant ! — mais, au contraire, de faire un travail monotone et ennuyeux auquel elle ne parvenait pas à s'intéresser. Tandis qu'elle cherchait dans une boîte déglinguée un morceau de sparadrap pour arranger tant bien que mal le tiroir défaillant, elle regardait du coin de l'oeil, avec une sorte d'envie, le comptable, M. Plumet…

N° 3195 - La rivale sans visage d'après le roman de Roberte Roleine

3,75 €
Au milieu de l'animation de l'aéroport de Londres, un inconnu s'approche brusquement d'annalise, la ravissante ballerine de l'Opéra de Vienne, et l'embrasse… Indignée, elle le repousse. L'ambition d'Annelise, c'est de devenir danseuse étoile. Au prix d'efforts durs et constants, elle est sur le point de réaliser son rêve. Mais voilà qu'à Vienne elle retrouve son inconnu : il s'appelle Franz, c'est un riche couturier, il l'aime. Depuis le baiser de Londres, elle-même ne l'a plus oublié. Tout serait donc pour le mieux s'il ne posait à leur union une condition inattendue et cruelle : Annelise devra choisir entre lui et la danse ! Tandis que la jeune fille se débat dans ce douloureux dilemme, Katharine, l'amie jalouse, intrigue dans l'ombre, et Titus Zaresky, le prodigieux partenaire d'annalise, souffre et espère… Dans son roman LA RIVALE SANS VISAGE, Roberte Roleine évoquera pour vous quelques tableaux prestigieux de la capitale autrichienne, vous peindra les dessous du monde de la danse ; avec Annelise, déchirée entre l'amour et la gloire, vous vous demanderez si un homme, si cher qu'il soit, mérite un tel sacrifice.

N° 397 - Menuet pour trois amours (Roberte Roleine)

3,50 €
A Aix-en-Provence, au XVIIIe siècle, Blaise de Rouvières aime une jeune fille de condition modeste, Sophie Désanat, une jolie mercière qu'il veut épouser. Mais les hommes de son rang contractent des alliances utiles ou brillantes. La politique exige qu'il se marie avec Hermine de Gueyrane. Dès que Blaise refuse, commence une lutte implacable : son père est décidé à lui imposer cette union par tous les moyens. Le frère de Sophie, cependant, Olivier, vient en aide à Blaise avec d'autant plus d'ardeur qu'il s'est épris d'Hermine. D'Hermine amoureuse de Blaise, et qui va essayer de le garder. Un terrible secret, soudain dévoilé, change la face des choses. Se pourrait-il, alors, que deux couples heureux se forment ? L'amour mène souvent la danse. N'y a-t-il que dans les figures du menuet qu'on change de cavalière ?

N° 1704 - Au bord de l'abîme (Camille Arnold)

3,74 €
Extrait : Gustave Herbelot reposa le vase de Sèvres dont, machinalement, il avait regardé la marque. On aurait dit qu'il faisait, sans y songer, l'inventaire de ce qu'avait laissé, en mourant, Suzanne Teyssière. De tous les bibelots qui ornaient ce salon, le plus ravissant était sans conteste Odile devant qui Gustave vint se planter, les mains aux poches : — Alors, petite ? Nous sommes d'accord ? La jeune fille leva vers lui un regard craintif : — Il le faut bien, tonton. Elle n'était pas sa nièce, mais celle de sa femme, Fernande, qui était morte deux ans plus tôt. Décidément, on ne vivait pas vieux, chez les Guitton : les deux soeurs, Fernande et Suzanne, avaient été orphelines de bonne heure. Puis Fernande était morte à trente-huit ans et voici que Suzanne venait à son tour d'être emportée en quelques jours par une angine de poitrine. Il restait à Gustave, en tout de sa belle famille, cette nièce de dix-sept ans dont il avait été désigné le tuteur…

N° 1567 - L'inutile sacrifice (Camille Arnold)

3,05 €
Extrait : Chaque fois que Madeleine entend l'ascenseur se mettre en marche les aiguilles de son tricot s'immobilisent et elle suspend presque son souffle pour tendre l'oreille. Est-ce lui, cette fois ? Non, l'arrêt se fait à un autre étage... et elle en est, à la fois, déçue et contente : déçue, parce qu'elle languit que Claude soit rentrée... et contente, parce qu'elle pourra faire encore quelques « rangs » de plus à son pull-over. Comment sera-t-il ce soir ? Ne sera-t-il pas trop fatigué par le métro et ses bousculades aux heures de « pointe », ses innombrables escaliers de correspondance ? Ne sera-t-il pas trop énervé par les leçons données à des aspirantes-pianistes qui n'ont pas la moindre disposition pour la musique mais qui, avant de savoir faire une gamme, sont impatientes de pouvoir jouer Tristesse de Chopin à leur première réception ? Ne sera-t-il pas trop démoralisé par une entrevue avec quelque directeur de théâtre ou quelque éditeur qui, après lui avoir prodigué de grandes louanges pour ses oeuvres, se sera répandu en soupirs pour se plaindre de la crise, des frais chaque jour plus lourds qui l'obligent à « ne miser que sur des noms connus du public »…
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